Douleur omniprésente

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Je réfléchis et je me dis que si seulement, au fond la douleur restera à jamais en moi. Impossible de la faire partir. Je me dis que peut-être au final, je ne serais pas moi même sans cette douleur. Tant pis si je dois la traîner toute ma vie et dans toutes les situations. Tantôt elle part, tantôt elle revient plus décidée que jamais à m'anéantir mais je m'accroche à ce que je peux. Je suis vide, vide d'émotions. Je sais maintenant que c'est ma destiné, que plus rien ne s'arrangera. Je ne dors plus mais malgré mes yeux cernés, je me lèverai tous les matins pour aller réconforter les autres en prenant sur moi, en exusant mon comportement bizarre parfois. Tant pis si je dois me débrouiller seule parce que de toute façon on est toujours seuls en réalité. Seule dans ma sombre chambre, allongée sur mon lit, je me sens partir, je suis incapable de bouger comme paralysée. Paralysée par la douleur, je comprends que je n'ai plus la force de me battre.

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