Bel amour [amour sucré _ Alexy]

~ Eros ~

J'achève ma prestation. Quelques applaudissements, quelques sourires. J'aime donner des moments de douceurs à ceux qui m'entourent. Que je les connaisse ou non. Mais à cet instant précis, Je n'ai d'yeux que pour l'ange qui m'a accordé sa soirée.

Il est beau, il est jeune et plein de vie. Comme s'il venait de se réveiller il lève ses grands yeux vers moi. Son sourire est grand et il a abandonné son manteau de timidité. J'ai l'impression de le voir pour la première fois. Je m'approche de lui et le prend par la taille.

« Alors ? Je sais jouer du piano ? »

Il approche son visage et se mord l'intérieur de la lèvre inférieur. Son regard est pendu à ma bouche et bon sang que j'aime ces yeux roses !

Il reste quelques instants sans bouger, son souffle chaud venant chatouiller ma peau, puis change de direction et susurre à mon oreille.

« -Oh oui... Tu as des doigts agiles. Tu me montres ce que tes mains savent faire d'autre ? ... » Sa phrase pleine de sous-entendues me fait l'effet d'une décharge électrique au niveau du bas ventre. J'ai une soudaine envie de lui. Maintenant. Et je ne pense pas me m'éprendre en disant qu'il est dans le même état que moi. Il colle ses hanches aux miennes et cambre légèrement son dos.

Ok, au diable les bonnes manières, désolée maman je serais sage un autre jour !

Je lui prends la main le plus calmement possible et l'entraine à ma suite en direction du parking où ma moto m'attend patiemment. J'ai toujours deux casques avec moi, une habitude que mon grand-père m'a obligé à prendre. « Ça peut toujours servir ! » et il a raison. Je pousse délicatement Alexy contre ma loyale complice et presse un baisé contre ses lèvres. Il fond au creux de mes bras et me laisse une ouverture dans laquelle je m'engouffre. Alexy me laisse guider la danse de nos langues qui s'entremêlent et se font de plus en plus désireuses. Je presse ma jambe contre lui et je discerne un gémissement parmi le son de nos respirations rauques. Je quitte ses lèvres, avide de son être. Je parsème son cou de caresses, alternant entre baisés fougueux et morsures délicates alors que mes mains se perdent sous son T-shirt. Il accroche mes épaules, mon dos, et me serre contre lui. Il me veut plus près. Ma respiration est saccadée.

« Alexy... Je connais un endroit calme. » Je continue de couvrir sa mâchoire de caresses en attendant sa réponse.

« Je te suis. » Il me faut un effort surhumain pour quitter la chaleur de son corps. J'enfourche mon destrier et Alexy se colle à mon dos, ses mains baladeuses caressant mes abdos au travers de ma veste. Il commence à pleuvoir. Une pluie chaude et légère qui ne ruine en rien notre trajet. J'aime la pluie. Elle s'accorde à toute mes émotions. Alexy semble trop concentré par mes muscles pour s'en préoccuper.

Arrivés à mon appart je retire fiévreusement ma veste et le tire jusqu'à ma chambre. Paul est en stage ce mois-ci et je lui en suis particulièrement reconnaissant ! Nous sommes trempés. Alors que je réfléchis à une solution pour éviter de mouiller la pièce, ce petit démon me pousse sauvagement sur mon lit avant de monter à califourchon sur mes cuisses. Ses mains se plaquent sur mon torse et son dos se cambre dans une position des plus sexy. Il me domine de tout son désir, pressant, impatient et maitre de nos actions. Je saisi sa mâchoire à deux mains et appui mes lèvres contre les siennes. Nos bouches trouvent leurs places comme si elles étaient faites pour se rejoindre et nos langues bougent au rythme de son bassin contre le mien. J'ai besoin de le sentir, mes mains appuient sur son ventre et remontent le long de son torse emportant avec elle son vêtement. Il se redresse et me laisse lui retirer son haut. Je suis la courbe de ses côtes, dessine le tracé de ses bras, avant de retirer complètement le tissu. J'ai pris un malin plaisir à faire durer ce moment. Il me fixe, fiévreux, et tire sur mon débardeur. Il semble détester cet obstacle qui se dresse entre nous. Il lèche une de mes clavicules, poursuit son chemin jusqu'à mon oreille et la mordille d'humeur joueuse. Ses mains n'ont pas cessé de me toucher. Il suit les tracés de mon corps et retire mon haut avant de reprendre son étreinte. Il s'attaque à mon pantalon, bien décidé à obtenir ce qu'il veut.

« T'es sûr de toi ? », je chuchote, ou je gémis, je ne sais plus trop.

Il s'arrête dans sa lancée et encadre mon visage de ses mains. « Oui. »