Chapitre 3

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Mathéo

Je reconnaît immédiatement Lucile, la meilleur ami d'Elisa. Il y avait très peu de chance que l'on croise son chemin, elle devait partir à Paris pour ses études.

- Qu'est ce que tu fait la ? dit Elisa.

- Ma mère c'est casser la jambe hier. J'ai pas voulu partir alors qu'elle était à l'hôpital.

- Comment tu as survécu ?

- J'étais au sous sol quand ça s'est passer. J'ai eu de la chance. Réponds Lucile.

- On peut repartir ? dit Valentin. Il va commencer à faire froids.

Alors que l'on s'apprête à partir, je vois que Lucile ne nous suit pas.

- Continuez d'avancer dis-je. On vous rejoins.

J'avance vers Lucile, qui a l'air perdue.

- Pourquoi tu ne viens pas avec nous ?

- Je veux pas abandonner ma mère. Peut être qu'elle a survécu.

- Lucile. Tu sais que c'est impossible, l'hôpital à du s'écrouler.

Un gémissement s'échappe de ses lèvres.

- J'aurai du rester avec elle.

- Si tu serai rester avec elle, tu aurait été tuer toi aussi. Je suis désolée pour ta mère mais on doit trouver un abri.

Elle reste silencieuse et commence partir vers Elisa et Valentin


Le chemin commence à devenir escarpés, à cause des nombreux débris qui jonchent le sol. Après 30 minutes de marches, nous arrivons enfin aux cabanon. Enfin ce qu'il en reste. Il a été complètement détruit par la tempête.

- On fait quoi maintenant ? dit Mathéo.

- Je pense qu'il faut que l'on dorme ici ce soir. Réponds Valentin.

- Tu en pense quoi Lucile ? demande Mathéo.

- Faites comme vous voulez. dit elle en s'asseyant.

Le découragement commence à m'envahir. J'espérais pouvoir au moins dormir dans une maison ce soir. Je décide de m'isoler, après avoir trouver un coin tranquille, je me couche et je met mes écouteur.

Les nuages me rapelle douloureusement ma soeur. Elle qui adorait tellement les regarder, en esseyant de deviner leurs formes. Qui d'autre va encore mourrir, alors que je suis la, impuissante, a regarder la mort dans les yeux.

Quand j'ouvre les yeux, la nuit est tombées. Je me lève pour aller voir les autres, et je les trouves endormis.
Je m'écarte du groupe et je me recouche, sans parvenir à trouver le sommeil. Le ciel est complètement dégagés, c'est la première fois que je le vois sans toute la polution lumineuse qu'il y a habituellement.

Alors que je continue d'observer les étoiles, quelq'un vient me rejoindre et se couche à côté de moi. Je n'ose pas tourner la tête pour le regarder.
Je sens la mains de mon voisins qui se rapproche de la mienne, avant de la prendre. Je suis d'abord surprise, mais la chaleur de sa mains me dissuade de me détacher.

- Toi aussi tu n'arrive pas à dormir ? Me demande Valentin.

- Non. Qu'est ce que tu veux ?

- Rien. Je veux juste regarder les étoiles.

- D'accord.

On reste silencieux à long moment, observant les millions d'étoiles qui illuminent le ciel.

- Elisa, commence Valentin. Tu va bien ?

Je me détache de sa main et me lève violament.

- Tu ose me demander si je vais bien ? J'ai failli mourrir, et j'ai perdu tout ce qui comptait pour moi. Alors non, je ne vais pas bien.

Je m'effondre et j'éclate en sanglots. Les bras de Valentin viennent m'entourer.

- J'ai peur, dis-je. J'ai peur chaque seconde depuis la tempête. Je pensait que j'aurais une vie normal, dans un monde normal. Sans tempête pour tout ravager. Maintenant il n'y a plus rien. Et je suis seul.

- T'est pas seul me dit il. Tu ne sera jamais seul.

Je pose ma tête sur son torse, et il se met à caresser mes cheveux.

- Jure le.

- Je le jure sur ma vie.

Il prends mon doigts et il le croise avec le siens.

- Pour toujours et à jamais.

Je m'endors au sons des battements de son coeur, apaiser, car je sais que je ne serais plus jamais seul.

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???

Je regarde les panneau lumineux qui jonchent les murs de la pièce.
Des points de couleurs sont réparties sur la carte, indiquant le nombre et la positions des survivants.
1\10 de la population à survécu à la tempête.
Je suis submerger par les remords, accepter le plans du gouvernement d'urgence à été la plus mauvaise décision que j'ai prise dans ma vie
Mais j'ai eu peur de tout perdre. Alors j'ai accepter. Abandonner les autres pour survivre

Quelqu'un entre dans la pièce et se positionne à côté de moi.

- Mark.

- Combien de survivants ? me demande t-il

- Pas assez. On aurez pu les sauver !

- Margot. Tu sais que c'était impossible.

Je frappe violament un des écrans, qui se fissure.

- Si Mark. Mais on a été lâches, et maintenant on a la mort de millions de personne sur la conscience.

Il pose sa mains sur mon épaule, je la repousse.

- Les autres États ont suivis les ordres ?

- Oui, seule les personnes importantes ont survécus me réponds Mark.

- Ils veulent toujours continuer leurs plans ?

- Oui.

Alors que je m'apprête à quitter la pièce, il me dit.

- Tu verra, tout ira mieux. Tout ça ne durera pas éternellement.

- Si seulement Mark. Si seulement.

















The storm before the Hurricane [ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant