Chap22

317 31 0
                                    

Suite à un imprévu, je décide de retourner tôt à Palmbeach, je reviens un soir. Je trouve la voiture de Bella, alors comme ça elle est restée bien sage. Je monte puis je trouve les valises de Bella bien faite, donc elle comptait me quitter ? Je veux dire... elle veut s'en fuir ?
-Bella! Bella! Bella !
Je vérifie dans la chambre entière mais elle n'est pas là.
J'entends la porte s'ouvrir et c'est Bella, elle est surprise de me voir.
-Où étais-tu? Grondais-je
-Euh... j'étais dans la cuisine, je ne savais pas que tu viendrais aujourd'hui, pourquoi tu ne m'as rien dit?
-C'est quoi toutes ces valises ? Tu comptais fuir?
Elle tremblait, je m'approche puis je saisie sa main et la serre très fort.
-Si tu fuis, je te retrouverai et je te ferai poursuivre pour rupture de contrat et on inventera plein d'autres mensonges pour que tu finisses ta vie en prison !

Elle semblait terrifiée, je la lâche et je vais me doucher.
Je reviens et je la trouve toute pensive sur le lit .
-Je veux que tu défasses toi-même tes valises, je ne veux pas que quelqu'un d'autre soit au courant de ce que tu étais sur le point de faire et surtout pas mon père .
-Oh mon Dieu! pas lui!
-Tu as de la chance que tu m'ai sorti plusieurs fois d'affaire donc je te dois fière chandelle. Mais dès aujourd'hui, tu n'iras nulle part sans gardes et je te confisque ton téléphone. Donc rend-le moi!

Elle hésite puis me le donne en tremblant , je le prend et le met dans mon tiroir puis reprend la clé, je vais fouiller ce téléphone en profondeur un autre jour. Je sens que cette fille va nous apporter beaucoup de problème dans les jours avenirs mais je ne peux pas en parler à mon père car il risque de mal réagir.

Le lendemain matin, je passe dans la chambre du bébé de Victoria, Léa. Victoria n'arrive toujours pas à digérer, je me sens un peu coupable car c'est moi qui ai mis ces idées d'hériter potentiel en ma soeur, bon, c'était juste pour qu'elle garde le bébé. J'aurai aimé avoir un enfant avec Elena mais le destin en a voulu autrement, je trouve Tony qui avait l'enfant dans ses mains:
-Salut Tony
-Salut Mauricio, tu es rentré depuis quand?
-Depuis hier, passe-moi Lea.
Je la regarde, belle comme le jour, elle souriait à son tonton.
-Victoria ne veut pas venir voir notre fille.
-Mais c'est sa mère, elle doit l'haleter!
-Je sais... je crois que l'enfant sait qu'on ne l'aime pas car elle pleure tout le temps, Lea est ma fille et je l'aime.
-Victoria finira par l'accepter
-Fais quelque chose.
-C'est ta Femme, tu dois apprendre à la contrôler tout seul.
-Tu as raison.
Je reste un peu avec Léa ensuite je vais au boulot, je n'ai pas encore croisé Bella et c'est mieux pour elle. Je la couvre de bijoux et de luxe puis elle veut s'en fuir? Elle veut me quitter?bon... je dois me calmer, elle n'ira nulle part de toutes les façons, nous contrôlons toutes les autoroutes, tous les aéroports, elle ne s'en sortira jamais puis y a toujours cette raison obscure qui l'a poussée à rester.
Je reste au bureau pendant deux heures et le reste du temps, je vais à des réunions puis je passe payer des jouets pour Léa.
À mon retour le soir, je trouve ma mère et Bella dans le salon entrain de tricoter:
-Bonsoir mon fils... dit-elle
-Bonsoir maman, dis -je en lui déposant un baiser sur la joue.
Pour jouer le jeu, je m'approche de Bella et lui baise la joue:
-Chérie... dis-je, que faites-vous ?
-J'apprend à ma belle- fille à tricoter , comme par exemple à faire des tricots, des chaussettes, des bonnets... pour mes petits enfants ! Dit-elle est excitée

Connaissant ma mère, elle a dû tellement insister que Bella s'est sentie obligée d'accepter, des fois je comprends ma mère, Elena n'était pas aussi sociable que Bella.
Je les laisse, je monte me doucher puis je redescend pour le dîner, depuis quelque temps, Victoria dine dans sa chambre parce que sûrement elle se sent encore toute rembourrée,elle qui tient tant à son image. Le dîner se passe en silence, on a sûrement rien à se dire puis mon père n'est pas non plus descendu car il se sent pas trop bien.
-Que comptez-vous faire pour vos un an de mariage ? Demande ma mère.

Ah Oui , c'est dans deux mois que nous célébrerons nos une année de farce.
-Je sais pas, je suis un homme, parles-en à ma Femme. Dis-je avec un sourire forcé.
-Euh... je ... je ne pensais rien faire. Dit -Bella perdue
-Rien faire? S'étonne ma mère, c'est ton anniversaire de mariage avec le mari le plus adorable du monde je te signale !
Bella a un sourire forcé.

On s'en dort sans rien se dire, le lendemain matin je sors de bonne heure, arrivée dans le hall de notre premier hôtel où se trouve d'ailleurs mon bureau , je croise un visage que je ne pourrai jamais oublier car ce visage me met toujours de mauvaise humeur :
-Terrence William ?
Il se retourne, il a un rictus. Je ne l'ai pas revu depuis trois ans, lorsque Elena et moi on a connu l'accident, il me suspectait de l'avoir tué.
-Mauricio Lascasas ...
-Que fais-tu ici?
-J'étais juste venu te saluer , il paraît que tu as enfin réussi à remonter à la surface après avoir sombré. Dit-il sarcastiquement .
-Tu as arrêté de me considérer comme un assassin?
-Parce que je sais que les assassins stupides n'existent pas.
-Que veux-tu dire par là ?
Mon attitude était un peu machiste, j'avais le torse bombé et je le regardais de haut.
-Cherche à faire déterrer le corps de ta défunte fiancée, je sais que tu as assez d'influence pour obtenir l'autorisation cet après-midi même si tu le voulais, pour une fois j'avoue je ne serai pas contre un peu de magouilles. Es-tu sûr qu'Elena est bien morte? Et ton père, t'aime-t-il autant qu'il le dit?
-Terrence, Sois claire.
-J'ai fait ce que je pouvais, tu t'occupes du reste.
Il s'en va, je monte dans mon bureau et toute la journée je n'arrive pas à me concentrer car ses phrases ne cessent de résonner dans ma tête.

Contrat prénuptial : just married no sex!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant