Voilà

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Voilà.

Lavie suit son cours et toujours pas d'amour en vue. Peut-être quetoute ma vie je devrais me contenter du bonheur des autres pouroublier que le mien n'est toujours pas là. Ou peut-être qu'au fond,ce sera ça, mon bonheur. Faire en sorte que le plus de monde soitheureux et défendre certains contre les injustices. Pour être queje suis trop gentille pour tout ce petit monde. Ou alors, suis-jetrop égoïste? Je ne pense pas. Je me bat pour le bonheur desautres, de mes amis, ma famille. Même les gens que je ne connait pasvraiment, j'ai horreur qu'ils souffrent. J'ai l'impression que c'estde ma faute. Que je dois dire un conseil, quelque chose deréconfortant. Je n'y arrive pas. La seule chose que je peux faire,c'est écouter. Écouter les problèmes du monde, ce monde qui souffreen silence et être encore plus silencieuse qu'une pierre. Non. Ca neva pas. C'est impossible. Il faut que j'arrête ces pensées sansqueues ni têtes. Chaque humain pense-t-il, ne serais-ce qu'un peu,comme moi ? Je crois que c'est impossible et pourtant je sais qu'il ya des gens qui pensent comme moi. Comme moi, comme moi. Je n'en peuplus de m'entendre penser. Il y a des problèmes plus graves dans lemonde que ces petits rien que les gens me racontent. J'en ai marre.Je n'en peu plus de m'entendre penser. Je n'en peu plus. Tout court.Il faut que j'arrête, là, tout de suite. Que je dorme. Sinon jepeux continuer comme ça encore longtemps. Bien trop longtemps.

Dorsmaintenant. Dors

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J'ai écris ça hier soir, de 22h45 à 55... Je sais pas pourquoi mais tout est sorti tout seul comme ça. Voilà. Bisous !😘

Textes philosophiques d'une enfant chelouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant