Pdv jeune femme
18h45
Je marche sous la pluie, j'aime la pluie, si légère et pourtant si violente à la fois. Je continue de marcher, déjà trempée par ces colonnes d'eau qui, au contact d'une surface se liquéfient.
Le seul bruit de la pluie et de quelques personnes passant en voiture, pressées d'avoir enfin terminé leur travail, résonne dans ma tête.19h03
Bientôt la nuit tomba, bientôt seul le bruit de mes pieds légèrement surélevés par de petits talons résonnaient dans les rues.
Les magasins étaient fermés, seul les bars et les supérettes ouverte 24h/24 et 7j/7 restaient actifs.
La pluie étaient moins forte à présent, quelques gouttes tombaient, sans plus.
La nuit, calme et en même temps violente, cache ses petits secrets.Autre pdv
23h32
J'observe, j'épie, j'écoute. A l'affût d'une proie, ce soir je n'ai repérer qu'une bande de jeune défoncés.
Bon, je jetterais mes restes dans la forêts pour les louveteaux.
Je m'approche, une odeur vole dans l'air, elle est délicieuse et envoûtante.
J'abandonne l'idée des drogués et suis cette odeur avec mon flair.
Je ne suis plus très loin, je peut à présent distinguer ce qui compose cette odeur.
Un mélange de parfum à la fraise et d'innocence à l'état pur.
Enfin j'aperçois une jeune femme d'environ 18 ans je dirais, cheveux sombre semblable au bleu, des courbes légères, des lèvres pulpeuses, un nez fin, malgré, ma très bonne vue, c'est tout ce que j'arrive à voir.Retour Pdv jeune femme
00h27
Je marche encore, la pluie a cessée depuis un petit moment.
Je ne connais pas l'heure et je crois m'être perdue à force de marcher, mais je continue.
J'ai mal aux pieds, mes membres sont lourds, ma tête tourne.
Aller! Encore un effort, au moins jusqu'au banc.
Mes yeux ont du mal à rester ouvert, je lutte contre l'épuisement.
Je marche au ralenti.
Le banc recule.
Je tombe à genoux sur le béton souillé par la pluie. Je relève péniblement la tête et vois le banc avancé vers moi.
Je ne comprends pas, mais je ne prends pas la peine de réfléchir.Autre pdv
00h27
Ma proie est tombée au sol, je l'a soulève, l'amène vers un banc et la pose sur celui-ci.
Je me sens dérouté par cette forte odeur de pureté.
La meilleure chose que je n'ai jamais sentis de toute ma vie.
Le banc est situé dans une petite ruelle ou personne ne passe.
Je me penche et renifle l'air tout près de sa carotide. L'odeur est très forte et me fais tourné la tête quelque seconde.
Je me calme et me demande pourquoi n'ai-je jamais sentis une pareil chose.
J'inspire de nouveau avec moins d'empressement.
Je la contemple, de longs cils noirs, une bouche couleur pêche, un maquillage qui a coulé. À cause de la pluie ou bien des larmes?
Mes crois sortent, sa veine semble appeler mes dents. Son odeur m'extasie comme une drogue. Je ne semble plus contrôler mes pensées, ni mes actes, néanmoins une pensée est resté et semble s'amplifier. Je veux la mordre, c'est un besoin, une nécessité mais avant tout une envie. Je me penche, mes crocs dehors, mes yeux devenus rouge sang, elle m'ensorcelle. Mes canines veulent entailler sa chair, goûter son sang, la dévorer. Mes dents se plantent mais le charme se romps.
Je me relève et observe la marque, des minuscules gouttelettes de sang commencent à apparaître.
La blessure ressemble à deux petites aiguilles qu'on aurait planter dans cette chair appétissante.
Il n'y a plus cette délicieuse odeur qui m'avait envoûté quelques secondes auparavant.
Je fronce mes sourcils épais et me demande ce qu'il vient de se passer. Je ne comprend rien. Je n'ai jamais fais une telle expérience donc je décide de l'emmener dans l'autre monde pour pouvoir comprendre ce qu'il m'est arrivé.
Je passe un bras sous ses genoux et l'autre dans son dos, je l'a soulève doucement par peur de la briser.
Je saute, je suis dans les airs avec la vitesse que j'ai pris, je vais avoir du mal à l'atterrissage.
Je passe le champ de force menant à l'autre monde, j'atterris lourdement sur mes jambes avec cette jeune femme inconnus dans mes bras.
Elle est toujours endormie.
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Le sang de l'ange
Übernatürliches18h45 Je marche sous la pluie, j'aime la pluie, si légère et pourtant si violente à la fois.je continue de marcher, déjà trempée par ces colonnes d'eau qui, au contact d'une surface se liquéfient. Le seul bruit de la pluie et de quelques personne...