Vous avez sans doute l'habitude de lire ce genre d'histoire à l'eau de rose sur une adolescente timide qui tombe éperdument amoureuse d'un garçon mystérieux.
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Il est la.
Il est la a me regarder.
Il est la tout près de moi.
Il est la, mais je suis comme figé, bloqué. Je suis paralysée. Mais je ne sais pas encore si c'est de la peur ou de la surprise.
Au bout de quelques secondes il s'approche encore plus de moi. Il est derrière moi, je sent la proximité de la chaleur de son corps. Il se rapproche encore. Je ne réagis pas. Je suis toujours figé. Il me touche, il m'enlace. J'éprouve peut être de la colère voir même de la haine mais le sentir contre moi, me prendre dans les bras réveil quelque chose en moi. Je m'embrase en un seul toucher, un seul baiser, un seul regard. Mon corps me brûle. Il fait naître un feu en moi que je ne reconnais pas.
Il est vrais que quand nous nous sommes rencontré j'étais encore une gamine et que je suis maintenant une femme mais je ne pensais pas que cet homme aurait autant d'effet sur moi.
Je sort soudainement de mes pensée lorsque je sens quelque chose de chaud toucher mon cou. Je reprend peu a peu mes esprits, je regarde dans le miroir, il m'embrasse le cou, et je ne dit rien. Je me laisse faire. Je sais que c'est mal. Et je sais que cela ne pourras mener a rien. Mais je sais aussi que ce que je sent monter en moi à un nom. Le désir. Et puis soudain il gâche tout ce moment, encore une fois.
- Mya... J'aimerais qu'on parlent..., je te laisse t'habiller, je vais t'attendre dans ton salon... Me dit-il
J'hoche la tête en guise de réponse. En sortant il claque la porte de la salle de bain, ce qui me fit reprendre pleinement conscience. Je me rejoue la scène dans ma tête. Encore et Encore. Je sèche légèrement mes cheveux, enfile un gros sweat a mon frère et un leggings noir, à vrais dire un peu trop moulant pour l'occasion. Avant d'ouvrir la porte de la salle de bain je prend une grosse bouffée d'air et je sort. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attend, mais j'avoue prendre cela comme une corvée.
- Je peux savoir comment tu est entré ?! Dis-je
- Ben par la porte...
- Ne joue pas a ça avec moi Jonathan ! Je ne suis pas idiote !
- Ecoute, Mya, je te jure que la scène que tu as vu ce n'est pas ce que tu crois, sincèrement Mya, j'ai pas coucher avec la fille !
- Fout toi bien de ma gueule toi ! Et a ton avis je devrais croire quoi ? Je vois un gars qui se rhabille et une femme qui sort de la salle de bains a peine vêtue ! Tu crois quoi toi !
- Jalouse ?
- Ce que tu peux être puéril ! Tu est vraiment le plus gros connard que je connaisse, sincèrement tu me dégoûte ! Tu m'envoie un magnifique bouquet de roses rouge avec un mot disant que je dois venir te voir, et quand je suis la je vois sa !
- Alors tu as aimé mon bouquet ? Dit -il sourire au lèvres.
Je suis tellement énerver contre lui que je dois être rouge de colère. Il me fait sortir de mes gond. Je suis à un plus haut point de colère je vois rouge. Comment ose t-il se pointer comme ça. Il se lève et s'approche de moi, il plonge son regard dans mes yeux.
- C'était ma belle sœur, elle s'appelle Sarah, et si tu ne t'étais pas enfuis en courant tu aurai vu que derrière Sarah, il y avait mon grand frère. Je suis venu avec eux sur Paris, on partage a chambre. Il viennent pour leur mariage. Je suis venu pour te voir, tu est partie comme une voleuse la dernière fois...
- Ta belle sœur ?!
- Ma belle sœur... Si tu veux, demain soir je t'invite a dîner et je te les présentent.
- ...
- J'ai toujours adoré quand tu faisais tes crises de jalousie. Me dit-il avec ce sourire malicieux
- Cela n'explique toujours pas comment tu es rentré, ni pourquoi tu es revenu vers moi après tout ce temps.
J'ai peut être exagéré sur le ton froid de ma réponse mais faut dire qu'il l'a cherché.
- Pourquoi ? Tu te pose sincèrement la question ?
- Et toi tu me retourne vraiment la question ?
- Bon d'abord, on s'est embrassés et tu t'es enfui comme une voleuse, tu ne m'a pas appelé alors que sa fait presque 1 semaine. Le bouquet, tout a l'heure.... Je sais que tu essaye de faire genre tu a tourner la page, mais tu ne fais que te mentir a toi, parce que je sais très bien a ce jour là précis ce que tu ressent pour moi.
- Comment ça je ne t'ai pas appelé ? Tu es gonflé tien. Et puis je te signale que si j'ai tourné la page simplement que c'est toi qui viens remuer toute cette histoire. Et pour tout te dire, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de relation. Voila ! Tu es content !
- Arrête de te voiler la face Mya !
- Je ne sais pas lequel de nous deux se voile la face franchement !
- Comme tu voudras, je sais que je t'ai fait beaucoup de mal, je sais aussi que malgré toutes la haine et la colère que tu as envers moi tu éprouve encore des sentiments pour moi, que je ne te laisse pas indifférent. Je le vois dans tes yeux.
- Arrête s'il te plait de croire que j'ai tout oublié, arrête de croire que j'ai encore des sentiments pour toi. Arrête de croire que tu sais tout ce moi !
- Mya ... Je te connais par cœur ... Le nier ne te fera pas avancer et tu le sait. Si tu ne ressentais vraiment rien comment tu explique ta scène de jalousie, comment tu explique ta réaction quand j'ai embrasser ton cou dans la salle de bain ? Pourquoi n'as tu pas réagit !?
- Pour la salle de bain tu m'a prise par surprise ! Et concernant l'hôtel, j'étais énervé contre toi car tu voulais qu'on parler et quand j'arrive une fille sort peu vêtue de la salle de bain !
- Par surprise ! S'il te plait Mya pas a moi, ne ment pas, pas sur sa !
- Je ne ment pas !
- Comme tu voudras, je vais te laisser tranquille, je viens te chercher demain a 20 h 00 ici soit prête, met toi sur ton 31 on va dans un resto assez chic.
Il passe près de moi sa main frôle la mienne un frisson parcourt tout mon corps. Puis j'entend la porte qui claque. Ce qui me sort de ma trans. Pour qui il se prend celui la s'il croit vraiment que je vais me laisser mener par le bout du nez. Je crois bien qu'il se fourre le doigt dans l'oeil bien, mais alors bien profond.
