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Alors que le jeune Petra se morfondait sur l'agonie du destin fabuleux qu'il se souhaitait ardemment, une petite marne dégringola aux côtés des basaltes. Cette marne n'avait aucun lieu d'être aux pieds d'Irène, et, qui plus est, empestait la vieille vodka Lidl.
Ci-dessus, la marne lors de sa première jeunesse, avant de sombrer dans l'alcoolisme typiquement lié à sa classe sociale
Voici la marne lors de sa première jeunesse, avant de sombrer dans l'alcoolisme typiquement lié à sa classe sociale.
"Mais que faites vous ici? Retournez dans vos contrées sédimentaires, manant pestilent! Vous allez vous désagréger de toutes façons, avec le courant!" gronda, bien-sûr, Bibitch. Puis, à l'adresse de Quartzouille:
"Quel est le pourcentage d'eau dans une marne, déjà?
- 50%. Mais celui-là, vu l'odeur, je dirais 0% eau, 100% vinasse! répondit le triste coussin.
- Hooo lààà mes ptits pèèèèères, z'allez m'changer de ton tout d'shuite, heeiinnn.... - simili-articula la marne. Eh, c'est qu'il est pô bavard vot' copain, vous lui avez cousu la bouche ou bien? Eeeh ohh là toi le p'tit gros, t'entends quand j'te cause ou quoi?
- Mon nom est Rolling Petra, fils d'Irène Petra, dégagez votre rostre malveillant de ma perception, ou vous allez en subir les funestes conséquences.- claqua Roro, le basalte, fort agacé.
- Irène? 'Taaaiiiin! Encore un! Ya que ça ici, des p'tits gros fils à Irène ! Bin mon vieux, ça m'a tout l'air d'être un sacré point chaud vot' maman à tous! Sois poli gamin, fais nous les présentachions! débita lubriquement la marne.
- COMMENT?!
Rolling sentait une chaleur ancestrale tambouriner contre sa poitrine.. Jamais il ne s'était senti si furieux et si puissant. Comme aveuglé par la lumière de son esprit, ses sens le quittèrent; il entra dans un état de spiritualité épileptique.
Se produisit alors un bruit électrique, mélodieux et badass à la fois. Emerveillés, Bibitch et Quartzouille virent leur cousin devenir radieux, éclatant comme un astre, tandis que la marne rendait sa vodka derrière un fumeur noir. Rolling se détacha alors soudainement de son socle de pierre et partit comme un boulet de canon vers la surface.
Il parcourut des centaines de mètres à une vitesse effrayante. Il éventra une méduse, effraya un bacalhau,fit perdre 3 dents à un requin bleu. Toujours dopé à l'énergie de sa propre colère, Rolling perça la surface de tension de l'Atlantique et continua sa course dans l'air, libre comme un poney sauvage. C'est à des moments comme celui-ci que le narrateur décide de souffler un peu et de casser éventuellement la croûte, pour compenser les effets néfastes du manque de sommeil, ainsi que de se débarrasser de l'agacement profond que lui cause son imagination intellectuellement affaiblie.
