past life +yoonmin

who i was

사람

Park Jimin était un tout jeune garçon. Il avait une douce peau blanche qui contrastait avec sa chevelure noire corbeau, un mignon petit visage composé de joues rebondies et de lèvres roses et épaisses. Ses petits yeux bruns étaient cernés.
Jimin effrayait les autres, enfants comme adolescents et adolescents comme adultes. Car Jimin ne cessait de relater sa « vie passée », qu'il disait avoir vécu avant même d'être le fameux Park Jimin actuel. La nuit, il ne cessait d'en rêver ou d'en cauchemarder et le lendemain, venait réciter son récit effrayant à sa mère. Cette dernière écoutait toujours les dires de son fils, mais plus le temps passait et plus elle s'inquiétait. Jimin avait déjà très jeune débuté cette chaîne sans fin. Mais avec le temps, sa mère ne prenait plus en compte ce que son fils bien aimé disait, elle ne croyait pas en la résurrection, ni en la vie après la mort et les paroles de son tendre enfant n'avait aucun sens à ses yeux.

Mais autour de lui, beaucoup de ses camarades ou même professeurs s'inquiétaient pour sa santé mentale. Ils avaient tous l'impression que l'état de Jimin empirait avec le temps et que plus les jours, minutes et secondes s'écoulaient et plus la vie dite passée de Jimin semblait réelle, il donnait de plus en plus de détails sur cette dernière. C'est comme si quelque chose l'habitait quand il en parlait ; ses pupilles devenaient troubles et obscures et il jouait avec ses petits doigts. Jimin semblait inquiet et anxieux mais personne ne le croyait et il était défini de personne folle.

Mais étais-ce réellement le cas ? Et si les paroles de Jimin avaient finalement du sens ?

Comme chaque jour, Jimin réveillait et comme chaque nuit, il n'avait pas trouvé le véritable sommeil. Trop tiraillé entre tout cela. Mais à chaque fois cette même image lui revenait. Il parlait d'une ville japonaise du nom de Maizuru, dans la préfecture de Kyoto.
Mais jamais il ne s'était rendu là-bas, en tout cas, pas sous le nom de Park Jimin. Il pouvait décrire sa maison, ce à quoi il ressemblait et il connaissait même son prénom.

Tout cela était bien trouble pour quiconque entendant les petites histoires de Jimin et pourtant même si cela était dur à croire, le petit brun ne mentait pas. Il se souvenait réellement de tout cela et ce n'était pas par hasard. C'était comme si l'âme de son ancienne vie était en lui et cherchait à retrouver les fragments de son existence, bien que révolue.
Parfois même sa mère avouait l'entendre parler dans son sommeil, grommelant quelques paroles japonaises incompréhensibles à ses yeux comme à ceux de Jimin qui ne parlait pas japonais.
Puis, au fur et à mesure des jours, Jimin relatait sa mort dans son sommeil, il parlait d'un certain homme qui l'aurait tué, et plus les nuits passaient et plus sa mère passait ses nuits à écouter son fils. Elle était terrorisée à l'entendre parler. À découvrir aussi tout cela, même si elle n'y croyait pas, elle remettait en question sa vie avec son fils, avait-elle fait quelque chose de mal ? Quelque chose l'avait-il traumatisé au point qu'il en devienne fou ?
Mais non. Jusqu'au bout elle s'était occupée de lui et l'avait chérit. Il n'y avait aucune raison pour laquelle il aurait changé de la sorte.

Une nuit, alors que sa mère dont les cheveux d'un brun sombre longeait ses épaules était assise de nouveau sur une chaise, au pied du lit de son fils déjà endormi, elle entendit. Elle écouta et entendit Jimin réciter un événement qu'il n'avait jamais déclaré auparavant. Il parlait de sa mort et de sa raison. Il disait, dans sa langue natale et de nombreuses fois :

« Il m'a tué, il m'a tué car il m'aimait, mais je ne l'aimais pas. » Et cette phrase résonnait dans la chambre obscure du jeune Jimin.
Puis il détaillait sa mort ce qui attribuait des frissons à sa mère qui elle, n'osait pas réveiller son fils.

À partir de ce jour, elle avait envoyé Jimin chez un psychologue répondant au nom de Monsieur Kim, mais ce dernier écoutait bel et bien les histoires de son client, mais sans réellement en comprendre le sens. Il avait dit que Jimin devait être fou. Et sans doute interné mais pour sa mère c'était tout simplement inimaginable.

Puis les nuits s'enchaînèrent. Les paroles et contes de Jimin aussi, et personne ne comprenait.

« Pourquoi m'avoir tué ? » Articulait-il dans son sommeil.

« Je n'étais qu'un enfant... » Le lundi.

« Vous n'étiez qu'un enfant... » Le mardi, la lune creusant sa peau lactescente.

« Quel était votre nom ? » Les jours suivaient.

« Je vous avais dis, laissez-moi je vous en prie... » Et rien ne s'arrêtait.

« Vous m'avez assigné des coups de couteaux en plein coeur. »

« Vous m'avez dis que si il ne servait pas à vous aimer, il ne devrait aimer personne d'autre. »

Encore une ff bien sombre hihi a croire que j'adore ça
Et c'est vrai, j'adore ça ♡
Un prologue assez court mais jferai + long avec le teeemppps