Chapitre 15

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Chapitre 15

Gabrielle

Il était maintenant dimanche et presque minuit. J'étais couché sur mon lit, incapable de dormir. Je n'avais pas réussit à reparler à Julie de la fin de semaine. On s'était texté, bien entendu, mais je n'avais pas pu la questionné sur son rendez-vous avec William. J'aimais mieux le faire en personne.

Dans la pièce à côté, la chambre d'amie, je pouvait entendre Étienne ronfler. Il avait décidé de venir chez moi le temps que son père se calme. Celui-ci allait même partir avec sa femme chasser pour lui changé les idées.

Après que son père ait aprit la nouvelle, ils ne s'étaient pas parlé. Durant le repas qui suivit, il n'y eu aucune parole, absolument aucune. Au aurait dit qu'il y avait une bombe à retardement et que chacun avait peur de la faire exploser. Dès la fin du repas, Étienne était allé faire ses bagages.

- C'est pas vrai que je vais suporter ça, je m'en viens chez toi.

Il était ensuite allé dire sa décision à ses parents. Sa mère était allé, en silence, chercher la clef de la voiture et était venu nous porter. Personne ne parla jusqu'à ce que moi et Étienne débarquions.

-C'est pas de sa faute, tu sais. Il a été élevée pour penser comme ça. Tu pourras rester ici le temps qu'il revienne à la raison. Je vais l'amener chasser un peu, ça l'aidera, a dit sa mère. Gabrielle, tu diras à ta mère que si elle veut que je lui paye une sorte de loyer pour le temps qu'il reste ici, de ne pas se gêné. Il faut juste attendre un peu, tout va rentrer dans l'ordre.

Elle semblait dire cette dernière phrase ppus pour se rassurer elle que nous. Elle avait tout dit sans même nous regarder, en fixant la route devant elle. Je suis alors débarqué de la voiture en la remerciant et, alors qu'Étienne allait me suivre, elle l'agripa par le bras.

-Il t'aime, tu sais.

Étienne ne répondit rien. Il ne lui fit qu'un faible petit sourire avant de sortir.

J'entendit Étienne qui bougeait dans son lit. Je ne sais vraiment pas comment j'allais réussir à dormir alors qu'il faisait autant de bruit.

C'était quand même moins pire que la veille. Son téléphonne avait sonné vers minuit. C'était William. Il voulait s'excuser. Il avait fait son coming-out cette journée-là, alors ses parents voulaient absolument rencontrer la famille du copain de leur fils. Malheureusement, ils n'avaient pas pensés que ce copain, lui, n'avait peut-être pas encore fait de coming-out. William et Étienne avaient parlé jusqu'à 3 heures du matin et j'entendait clairement chaque mot que disait Étienne. J'avais l'impression d'écouter aux portes, mais ce n'était pas de ma faute, il parlait trop fort. J'eu quand même le droit le lendemain matin à un résumé complet de la conversation et je n'avais pas osé lui dire que je l'avais tout déjà entendu.

Je me tournai vers ma fênetre, tournant le dos au bruit. Elle était ouverte et l'air doux de début nivembre rentrait tranquilement.

Étienne allait quand même bien, concidérant ce qui s'était passé. Il me surprenait par sa force. Je n'aurait jamais pu rester aussi forte dans la même situation. Heureusement que mes parents étaient assez overts à ce genre de trucs, je n'avais pas vraiment à stressé pour ça.

Je me retournai sur le dos, regardant mon plafond. Il y avait encore les étoiles fluorescentes que j'avais collées lorsque j'étais plus jeune. J'aimais bien avoir cette nuée d'étoile au-dessus de moi. Elle me faisait sentir petite, me rapellait que je n'étais qu'une toute petite partie de ce vaste univers. En regardant ça, mes problèmes me semblaient infime, sans imortance.

Peut-être que je pourrais faire mon coming-out. Après tout, je savais déjà que ma mère réagirait bien. Je n'avais qu'à aller lui dire. Ce serait facile. Il sufisait de le dire. Je suis lesbienne. Je suis avec Julie. Je me levai et allai vers la salle de bain. Je fis ce que j'avais à faire et me lavai les mains. Ensuite, je m'arrêtai devant le miroir.

-Je suis lesbienne. Je suis avec Julie.

Je ne comprend pas pourquoi, mais dire ces mots à voix haute me rendait fière. Je me sentait forte et prête à tout affronter.

-Je  suis lesbienne. Je suis avec Julie.

Je me tenait le dos bien droit, j'avais le sourire au lèvres.

-Je suis lesbienne. Je suis avec Julie.

C'était décidé, je le dirais à ma mère le ledemain.

***

Julie

J'étais couché sur mon lit, à regarder mon plafond. Minuit s'aprochait tranquilement de plus en plus. J'étais incapable de dormir. J'avais trop de choses en tête.

Je pensais à Melissa. Elle avait tellement semble brisée et désesperée... Peut-être que je pouvais lui pardonner. Après tout, on a été des meilleures amies depuis toujours. Ça comote quand même pour quelque chose ça, non?

D'un autre côté, elle ne semblait pas avoir changé. Elle manipulait toujours les autres pour qu'ils fassent ce qu'elle veule.

Je pensais aussi au mensonge que j'avais dit à Gab. Je me sentais mal, mais j'avais une bonne raison de lui mentir! Si mes parents aprennaient pour nous deux... Je ne veux même pas savoir ce qui se passerait. Mais, est-ce que Gab comprendrait? Après tout, pour elle il était déjà clair que tout irait bien, alors comment pourrait-elle s'imaginer que ça aille mal pour d'autre? Il est parfois difficile de comprendre un malheur lorsqu'il ne nous arrive pas à nous.

Si jamais elle me le demandait, je serais honnête, sinon, pas besoin de le mentionner.

Elle ne m'en avait pas reparlé alors je ne crois pas qu'elle m'en reparlerait. Il était quand même vrai qu'on ne s'était pas vraiment parlé depuis. Étienne avait passé la fin de semaine chez elle. Je ne sais pas trop pourquoi, elle m'avait dit que le père à Étienne était parti chasser, mais elle a tellement changer de sujet vite par la suite que j'ai l'impression qu'elle ne me disait pas tout.

William, lui, semblait au courant de la vrai raison. Il est devenu très mal à l'aise quand j'ai commencé à lui en parlé et, lui aussi, il a changer de sujet très rapidement. Je crois qu'il y a quelque chose dont je ne suis pas a

courant.

Mais bon, tout cela pouvait bien attendre un autre jour.

•••Mot de l'auteure

Alors, deux petites questions pour vous.

Est-ce que Julie devrait pardonner Melissa?

et

Est-ce que Gabrielle devrait dire la vérité à sa mère?

Merci d'avoir lu, commenté et voté. :)

Ma santé va beaucoup mieux alors les prochains chapitres devraient arriver plus rapidement. Merci d'avoir été patient. :)

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Incoercible (girlxgirl)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant