Quand j'étais écolier, je rester souvent le soir jusqu'à la dernière minute avant que le concierge vienne me dire de partir. Je restais dans les toilettes le temps que tous les élèves partent puis j'allais dans ma salle solitaire.
Je préférais arriver en retard et partir en retard pour ne pas me faire embêter. Très souvent quand je venais m'asseoir, un enfant vêtu de noir entrer dans la salle, il disait accompagné le concierge.
Son visage était beau. Il venait lire avec moi les livres que me donner la maîtresse dans la journée. Quand était venu le temps de partir, il m'accompagnait avec le concierge jusqu'à la sortie puis reparter courir dans le couloirs avec un doux sourire.
Quand j'allais avoir quinze ans , je me suis promenais dans la forêt voisine, j'y trouva un grand arbre qui habritait les habitants à ces pieds du soleil, je m'y installa.
Un beau jeune homme vêtu de noir apparu. Je lui demanda mon chemin, il me fit salut d'ami et, en se détournantà moitié il me montra du doigt la colline. Vu qu'il allait dans la même direction on s'accompagna mutuellement, on fit en même temps connaissance.
Je lui raconta que dans mon enfance, un garçon lui ressemblait dans mon école, il m'avoua alors que c'était bel et bien lui, et que malheuresement le concierge nous avait quittait et qu'il n'avait donc plus de possibilités de ce rendre dans l'école.
En marchant, j'étais un peu en avance et quand je me retourna pour lui demander de ce présenter à son tour, il avait disparu.
A l'âge où je croyais à l'amour, j'étais dans ma chambre seul, pleurant mon premier chagrin, au coin de mon bureau vint s'asseoir ce jeune homme beau vêtu de noir, il me regardait pleurer, il semblait souffrir de ma peine.
Je lui ai dis que je ne voulais pas le voir, je lui ai demandais comment était-il rentrer, pourquoi ne venait-il pas plus souvent et je lui redis que je ne voulais plus le voir.
"C'est impossible..." me répondit-il "si tu ne change pasde vie, c'est impossible."
Je lui redis alors en haussant le ton que je ne voulais pas le voir, il ne poussa alors qu'un soupir, se leva et disparût à la porte comme un rêve.
A l'âge où j'étais libertin, à un toast je leva mon verre et en face de moi vint s'asseoir, un convive vêtu de noir que je n'avais pas vu depuis des années. Son bras mince cherchait le mien, et mon verre en touchant le mien se brisa dans ma main stupide.
Il me soigna gentillement à l'écart de la foule, j'ai voulu alors lui reparler, lui dire que j'étais désolé et que sa "compagnie" me manquer car jeme sentais seul. Il me répondit tout simplement,
"Ce n'est pas parce que je suis là que tu te sentiras moins seul..."
A ce moment là je ne le compris pas, j'étais troublé par ses paroles, que ce soit celle-ci ou celle qu'il m'avait dit auparavant. Nous sommes retrouner auprès des autres et il disparût encore.
Un an après, j'étais à genoux près du lit où venait de mourir mon père. Au chevet du lit s'approcha un bel homme vêtu de noir.
Ses yeux étaient noyés de pleurs, on aurait dit un ange de douleurs. Le soir, il resta ici, avec moi, on discuta de tout mais étrangement quand je lui demanda comment avait-il connu mon père, il m'a répondu qu'il ne le connaissais pas, que mon père n'avait pas besoin de lui contrairement à moi par exemple.
Ce soir là, je le vis tellement longtemps, que je l'ai alors toujours reconnu au premier coup d'oeil quand il apparaissait à un coin de rue.
A tous les instants de ma vie, il n'apparaissait pas tous le temps et cependant je l'ai vu partout.