Oublions.

Chapitre 3

C'est le retour !

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- Izzac ! Crie ma mère à travers la porte.

- Quoi ? Je demande froidement.

- Ouvre cette porte !

Je soupire longuement avant de me lever et d'aller ouvrir la porte sur la quelle ma mère tambourine depuis plus de 5 Minutes. Je déteste quand elle fait ça surtout que je ne suis pas du tout d'humeur.

- Met ton costume et descend, elles arrivent dans moins de 10 Minutes. Ta future femme est enfin là !
Dit-elle en tapant dans ses mains, enchantée.

Le contraste est impressionnant, ma mère saute et souris de toutes ses dents alors que moi mon visage est impassible, sans expression. J'ai comme le regard vide. Vous devez vous dire que ce n'est rien mais ce n'est pas vrai. J'aime vraiment Victoria.
Je me suis surtout attaché à elle car elle ne savait pas que j'étais un prince quand elle m'a rencontré et donc qu'elle m'a aimé pour ce que j'étais et pas pour mon argent contrairement au autres.

Elle est aussi mon premier amour. Je ne suis jamais tombé amoureux avant elle. C'est la seule qui avait réellement réussi à attirer mon attention. Alors oui, quand je dis que je l'aime, c'est vrai.

- Mmmh. J'arrive.

Je referme la porte de ma chambre puis vais dans mon dressing prendre l'un de mes smoking.
Un sobre, le noir, celui qui correspond le mieux à ma situation.
Je me prépare rapidement puis sors de ma chambre. Je marche lentement dans les couloirs pour embêter ma mère. Je regarde sur l'un des mur doré, mon portrait et lève les yeux au ciel. Ça ne dérange pas mes parents de payer un peintre pour un portrait mais pour aider les personnes plus pauvres, il n'y a plus personne !

Mes parents m'attendent au pieds des escaliers.
Les princesses aussi.

Je marche jusqu'à mes parents et vais me poster à leurs côtés. Mes pieds s'enfoncent dans le sol.

- Ah ! Enfin ! Veuillez l'excuser pour son retard. Dit ma mère à mes « prétendantes ».

Je les regarde une à une en ignorant leurs sourires.
Je peux reconnaître la princesse de France, une brune aux yeux bleus. Je reconnais aussi les princesse de Norvège, d'Espagne de Russie et de Belgique.
Je les reconnais car j'ai du étudier sur eux. Des cours pas très intéressants pour être honnête.

Je les détailles une à une sans lâcher un seul signe d'encouragement ou un seul sourire.
La princesse de Russie est blonde, de longs cheveux attachés en chignon retravaillé trônent sur sa tête, celle de Belgique est plutôt grande, plus grande que moi je pense... elle a des cheveux coupé mi longs brun et porte une robe jaune poussin, elle lui va bien. La dernière, celle de Norvège a des cheveux châtains et des yeux bleus perçants.

C'est la seule à ne pas sourire. Je l'a remercie du regard, elle fronce les sourcils. Sans doutes qu'elle ne comprends pas pourquoi puis finalement me rends un petit signe elle aussi. Mais elle ne sourit toujours pas. Tout comme moi.

- Je m'appelle..

Alors que la princesse va finir sa phrase, avec son petit accent, je l'a coupe.

- Pas besoin de vous présenter, je vous connais, princesse Louise.

Je l'a regarde dans les yeux et elle aussi mais après quelques secondes, elle détourne les yeux, déstabilisée.