Vengeance De Lakeïsha

Partie 4

Fatima Lakeïsha Sané

Le départ de ma sœur pour sa lune de miel m'a rendu très triste j'étais certes contente qu'elle trouve enfin le bonheur mais maintenant elle va vivre avec son mari. Heureusement que papa a tenu sa promesse et depuis lors il ne sort même pas de la maison à part aller à son nouveau travail ou à la mosquée. Moi et ma sœur on se parlait souvent avec Ousmane aussi il est très gentil, moi ma rentrée est dans une semaine je ne suis pas très contente parce que je n'ai presque pas d'amis cette école, où ces gosses de riches se prennent pour le centre du monde. Certes je suis là grâce à une bourse mais n'empêche ils ne méritent pas plus que moi d'être à cette université.
Car je me bâts nuit et jour pour avoir d'excellentes notes. À part Oulimata je n'ai que Khadija comme amie là-bas on est toujours ensemble h24, mais aussi je me suis liée d'amitié avec un garçon du nom de Momodou Badiane et on l'appel Momo. Il travail à l'infirmerie de l'Université comme je tombe souvent malade on se voit régulièrement mais aussi après les cours je passe lui dire bonjour et on reste longtemps à discuter il est gentil, protecteur et me donne souvent des conseil mais aussi il me sermonne quand je fais des bêtises. Les filles et moi nous avions déjà pris les emplois du temps. Les cours avaient commencé tout allait bien à part la bande de Marie Gueye qui ne cessait de créer des problèmes à chaque fois elles se croient supérieures autres car elles ne sont pas besoin de bourses pour accéder à cette prestigieuse université et se ventaient d'être plein aux as. A chaque fois elle me cherche elle ne connaît pas sinon elle serait rester à sa place. Un jour, alors que j'avais décidé de m'asseoir devant, elle est venue avec sa bande pour encore créer des problèmes.
Marie: Hey toi décolle tes fesses ici c'est ma place ok.
Je l'ai regardé de haut en bas  sans lui répondre et je continue ma discussion avec Khadija. Elle reprit encore,
Marie: Lakeïsha c'est à toi que je parle tu es bouchée ou quoi?
Moi: Ah donc tu connaît mon nom? Déjà toi tu te prend pour qui pour me demander de me lever?
Ici c'est notre place dit sa copine Ami derrière. Oui et si elle ne se lève pas on avisera le professeur quand il viendra rajouta l'autre pimbêche Pendant.
Moi: Non mais vous me faites trop rire même si le président vient je ne me lèverai pas. Sérieux? On a écrit vos noms sur la table ou c'est l'un de vos papa qui l'a acheté?
Elle a commencé à parler fort et c'est à ce moment que le professeur fit son entré.
Lui: Mais qu'est-ce que vous avez à crier comme ça? Que se passe t-il?
Elle s'est précipité pour répondre.
Marie: Monsieur c'est cette fille là elle venue prendre nos place par force et elle en dernière lieu.
Le prof: Mademoiselle levez vous et allez changer de place.
Moi: Vous n'écoutez pas ma version des faits? C'est elle qui est venue chercher des problèmes vous n'avez pas remarquer c'est toujours elle qui crée des disputés elle a des ennuis avec tout le monde et vous à chaque fois vous la défendez.
Le prof: Écoutais j'ai assez perdu de temps Mademoiselle Gueye allez chercher une autre place et je ne veux plus vous entendre.
Elle: Waa monsieur lolou guamay wakh ( mais monsieur c'est ça que tu me dis?)
C'est bien fait pour elle à chaque fois le prof la défend et elle se permet de faire du n'importe quoi finalement elle s'est résignée et à finit par s'assoir sur une autre place à côté. Elle bouillait de rage et moi je me contentais juste de sourire pour me moquer d'elle. Comme d'habitude, le professeur et moi on ne s'entend pas il est trop nerveux et aime trop donner des ordres. C'est ce qui me m'étais plus en rage car je n'aimais pas qu'on me dicte ce que je dois ou ne doit pas faire. Donc pour l'éviter, j'inventais souvent des maladies pour échapper à ses cours et ce qui l'énervait le plus c'est j'avais toujours les meilleures notes car je m'exerçais avec des cours via internet. À la descente, je suis partie directe à l'infirmerie pour faire une surprise à Momo, depuis la rentrée je ne l'ai pas vu. Je marchais sans regarder devant moi les yeux rivés sur mon téléphone quand tout à coup je me heurte à quelqu'un et je tombe à la renverse.
Moi: Aïe mes fesses ça fait mal (dis-je en me touchant les fesses. Mais je remarque que le mec avec qui je me suis heurtée était en train de se moquer de moi.
Moi: Non mais ça ne va pas tu me fais tomber et après tu te marres.
Lui: Désolé mademoiselle je ne voulais pas rire mais votre chute était trop rigolo mais ça va vous allez bien?
Moi: Tshiippp ak sa kanam bou ndaw (avec ton petit visage là) dis-je en lui lançant un tship d'enfer. Mais quand j'ai relevé la tête Oh My God le choc, je suis choquée et rechoquée (oui ça existe). Le mec il était beau comme c'est pas permit, avec une barbe bien taillée des yeux tellement captivants et ses lèvres wouy c'est trop. Lakeïsha ressaisit toi me dis-je intérieurement. Le mec lui il avait l'air fâché je crois qu'il n'a pas apprécié que je lui parle de son petit visage. Donc je l'ai regardé une dernière fois avant de répondre à Khadija qui m'appelais puis poursuivre mon chemin. Arrivée à la porte je frappe avant qu'il me demande d'entrer. Quand je suis entrée je lui ai sauté directe au cou il m'avait beaucoup manqué, il était très surprit de voir.
Momo: Ah ma petite princesse comment tu vas?
Moi: Mon shoupinou tu m'a beaucoup manqué toi.
Momo: Toi aussi tu m'a manqué vas-y dans mes bras.
......: Humkhumm ne vous dérangez surtout pas dis une voix derrière moi je me retourne pour voir et c'est le monsieur de tout à l'heure. Nos regards se sont croisés et il a vite baissé les yeux.Il es trop bizarre lui.
Momo: Désolé, Karim je te présente Lakeisha et Lakeïsha je te présente Karim mon ami.
Moi: Ah enchantée de faire votre connaissance (dis-je en lui tendant ma main)  mais il me lance juste un "enchanté" très froid et esquive ma main.
Moi: Ok mes mains ne sont pas sales non plus pour votre information.
Momo: Mes non c'est pas ce que tu crois il ne donne pas la main aux femmes c'est juste ça.
Moi: À ok je vois monsieur est un saint mais sinon toi comment tu vas?
Momo: Je vais bien mais t'es une lacheuse toi ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu.
Moi: Oui je sais je suis trop prise mais maintenant je suis là non.
Momo: Ouais et comment tu t'en sort avec les cours?
Moi: Très bien à part M.Ndiaye qui nous fatigue à chaque fois.
On discutait tranquillement de tout et de rien Karim ne participait à la discussion et se contentait de nous regarder silencieusement. Nos regards se sont croisés plusieurs fois mais à chaque fois il baisse ses yeux. Je ne sais pas pourquoi mais il me trouble.
Moi: Bon tu viens on va déjeuner.
Momo: Euh oui pourquoi pas Karim tu viens avec nous c'est Lakeïsha qui invite.
Moi: Pas galant du tout c'est toi qui doit m'inviter pas le contraire.
On est resté là à se chamailler jusqu'à ce que Karim intervienne.
Karim: Bon moi j'invite alors.
Moi: Super tant que je mange ça me va.
Sur ceux on est parti au restaurant du coin après avoir passer nos commandes, Karim entreprit une discussion avec moi pour mieux faire connaissance. Il était plutôt sympa il avait un de ces regards captivants et fascinants. Après avoir mangé Momo a pris congé et repartit à son travail on était désormais seuls et on finissait silencieusement nos repas.
Karim: Au faite depuis quand vous êtes ensemble toi et Momo?
Moi: Quoi mais non on est pas ensemble c'est mon meilleur ami et je le considère comme mon propre frère.
Karim: Ah pourtant on dirai pas.
Moi: Oui beaucoup de gens pensent comme ça mais c'est pas le cas et vous de votre côté je ne connais pas grand chose sur vous.
Karim: Il n'y a rien à dire à part que je m'appelle Abdoul Karim Diallo je voulais faire  des études de médecines comme Momo mais j'ai du changé de filière parce que mon père voulait que je dirige son entreprise et c'est ce que je fais actuellement puisqu'il est en convalescence.
Moi: Ah c'est bien.
Karim: Et toi tu es sénégalaise je vois que tu as un teint très clair.
Moi: En faite c'est mon père qui est sénégalais mais ma mère est américaine c'est pourquoi on est clair de peau moi et ma sœur.
Karim: Ah ok je vois.
On est resté longtemps à se parler et on a fait amplement connaissance, il est très drôle et n'a pas arrêté de me faire rire et on s'est échangé nos numéros. Je ne sais pas ce qui se passe mais c'est sûr il ne me laisse pas indifférente.