Je la voyais attendre seule au loin,
Mon coeur battant sans que je ne fisse rien,
Elle était belle, elle était svelte, dans son coin,
Et moi, qui la voyait seule, je ne faisais rien.Elle attendait là depuis des heures,
Tout de son sourire à ses manières,
Était d'une beauté transpirant de malheur,
Mais je n'osais jamais parler à l'écolière.Un jour je vis une différence flagrante,
Sur le muret, elle me tournait le dos,
Je voulais franchir le pas, stopper l'attente,
Mais à chaque pas, le stress allait crescendo.Alors, cela faisait déjà huit mois,
Que j'essayais de me forcer le pas,
Enfin je m'approchai d'elle avec émoi,
Un garçon près d'elle la prit par le bras.