I-Le party

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Il prend le col de mon chandail est l'abaisse. Son torse étouffe le mien sur le lit. Je ne veux pas. J'essaie de le repousser, mais tout son être me veut. Tout le contraire du mien.

Je resserre, mes jambes, mais trop tard, les siennes sont déjà entre. Je veux crier, mais aucun son ne sort de ma bouche. Les basses de la musique répercutent contre les murs et font vibrer la maison toute entière. J'entends des cris de joie. Personne m'entendrait.

Maxim commence à détacher sa ceinture, toute en m'embrassant le cou ardemment.

Toc! Toc! Toc!

Maxim s'arrête.

Lui: -Putain.

Il se retourne vers la porte. Elle s'ouvre pour laisser entrevoir ses amis.

Eux: -Ah, désolé mec, mais... ben, Tom a des problèmes. Il faut qu'on y aille...

Maxim se retourne vers moi, il souffle sur mon cou. Ça me procure un frisson, mais pas un de plaisir, plus d'horreur.

Maxim: -À demain alors.

Il sourit avant de se retourner et de partir. Je replace mon chandail rapidement. Je dois m'en aller. Je prends mon sweat au sol que Maxim avait jeter là quelques minutes auparavant. L'alcool encore en moi, m'empêche de marcher droitement. Je descends les escaliers et m'aide avec la rampe. Je fais attention de ne pas déranger un couple qui se noie littéralement dans l'autre. Au salon, il y a plus personne debout. Ils sont tous soûl ou dans la vape. Je fais attention de ne pas piler sur quelqu'un du mieux que je peux avant d'atteindre la porte d'entrée. Elle est grande ouverte. Le courant d'aire frais me réveille de la torpeur dans laquelle je m'étais plonger. Je descends vers le trottoir et me dirige vers chez moi. Le bus ne passe plus à cette heure ci...

Soudain, une main sur mon épaule. Faites que ça soit pas lui... Je me retourne et appréhende de le voir... Non, c'est Vincent. Qu'est ce qu'il fait ici? Il bosse pas sur ses devoirs, lui?

Vincent: -Audrey? Ça va?
Moi: -Ouais.

Je me retourne pour continuer mon chemin. Il me retient encore.

Lui: -Si tu veux, je peux te reconduire.

C'est pas mon ami, soyons clair. Je me suis juste mis avec lui dans des projets à l'école parce qu'il est intelligent et il a juste des bonnes notes tout le temps.

Audrey: -Ça va aller.

Je me retourne encore une fois, mais l'alcool décide de me ruiner devant ma stoïcisme et je m'étends sur le sol, manque d'équilibre.

Vincent m'aide à me lever et dit: -Ça va aller plus vite, et je dormirai pas en sachant que tu t'es peut être perdue en marchant 4 coins de rues.

Il se fout clairement de ma gueule. Mon mal de tête débutant m'oblige quand même à accepter son offre. J'hoche alors de la tête.

Il glisse son bras sous mes épaules et m'aide à rester debout. Arriver à sa moto, car, oui, il a une moto, il me tend son casque avant d'embarquer dessus. Je me glisse derrière lui et me cramponne à lui.

J'essaie d'oublier se qui c'est passer dans cette chambre. Comment je m'étais fait traîner dans la chambre sans que personne ne dise rien? Maxim avait dû tout préparer. C'est son genre. Tout le monde allait se taire, car leur roi leur avait demander.

Vincent sait où j'habite comme je l'ai dit plutôt, il faisait un travail avec moi et il est venu le finir à ma maison. C'est pourquoi je me demande pourquoi il tourne sur la mauvais rue.

Audrey: -Tu fais quoi?
Lui: -Connaissant tes parents,

On va pas exagérer.

Il poursuit: -Ils doivent t'attendre sur le marches de l'entrée. Ils ont peur de ce qu'aurait pu faire leur tendre fille à son premier party! J'ai pensée que tu aimerais prendre un café avant de faire face à... eux.

Pas fou le gars. Je vous avais prévenue. Je me laisse conduire, vider d'énergie. Je dessers ma prise sur son torse.

Vincent: -Audrey.

Ok, ok. Je me tiens plus fort. Voilà, voilà, arrête de chialer.

Non, continue à me parler. Ça m'empêche de penser. Ça m'empêche de penser à Maxim et à ce qu'il allait me faire...

Vincent: -On est arriver.

Je saute, en faïssant me casser la cheville, puis enlève son casque. Je rabats la capuche de mon sweat et entre dans le Tim Hortons. Il commande pour nous deux sans me demander mon avis. De toute façon, je ne saurais pas quoi choisir. Mon esprit est ailleurs. Je prends une table au hasard m'éloignant d'un vieux monsieur plus que bizarre et m'assoit. J'attends que Vincent arrive.

Vincent: - À cause que t'as trop bu d'alcool, voilà de l'eau.
Audrey: -Tu te fous de moi?
Vincent: -Tetetete. J'ai aussi pensé que t'aimerais une roussette au miel avec ça.

Ça par exemple! Je l'adore. Pas Vincent, le beigne. Je le remercies d'un petit sourire sans plus. Je suis pas d'humeur. Il se tait, me laisse tranquille et sirote un café. Après plusieurs minute,

Vincent: -Alors, dis-moi. Qu'est-ce que t'as?

C'est quoi c'te question? Je l'interroge durement du regard.

Vincent: -D'habitude, je veux dire, t'es chiante, mais là t'es pire. Je sais, c'est dur à s'imaginer, mais je te jures que c'est la vérité.

Omg. Il me niaise là. C'est pas possible. Il rit. C'est qu'il a but lui aussi!

Audrey: -T'as bu!
Lui: -T'inquiète, pas autant que toi.

Il rit de plus bel. Le monsieur bizarre se lève et s'en va.

Vincent: -T'as pas répondu à ma question.
Audrey: -C'est quoi ta question?
Vincent: -Qu'est-ce qui c'est passé à la fête pour que tu agisse de même?

Je ne réponds pas. Ça veut tout simplement pas sortir. Je deviens blanche. Je le vois bien à son expression quand il me regarde.

Lui: -Si tu veux pas en parler...

Je ne réponds pas plus.

Vincent: -D'accord, j'ai compris. Viens, je te reconduis chez toi.

Lui qui m'a ruinéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant