IV- Salut

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Je me retiens de ne pas crier. Pourquoi? Je sais pas trop. Je veux pas qu'il me voit comme une fille fragile. Et puis... je l'emmerde! Je crie. Je hurle. Je veux juste qu'il soit plus capable de moi.

Il me balance sur un lit et se place par-dessus moi.

Max: -Tu te l'as ferme?

Je crie plus fort. J'essaie de me débattre, de le pousser, mais ça marche pas. Il agrippe mes poignets et les place en haut de ma tête, m'empêchant de faire quoi que ce soit. Pour que j'arrête de crier, il plaque sa bouche contre la mienne.

Je tourne ma tête et essaie de l'éviter. Il se jette alors sur mon cou et ma mâchoire.

Moi: -Putain! Maxim! Arrête!

Je ne suis plus en colère, je suis terrorisée, par lui... par son envie.

Moi: -Arrête, je t'en supplie. Laisse moi... Il y a plein de fille qui rêve d'être à ma place...
Maxim: -Mais moi, je rêvais de toi...

Il continue de m'embrasser le cou, mais descend maintenant sur ma clavicule.

Soudain, j'entends quelque chose. Comme le son d'une vitre brisée, au rez de chaussée.

Maxim, étant occupé comme il l'est, ne semble pas s'en être rendu compte.

Je recommence à crier. Maxim retombe sur ma bouche et utilise sa main inoccupé pour défaire sa ceinture.

J'entends des pas dans l'escalier et quelqu'un qui ouvre toutes les portes.

Tout à coup, c'est ma porte qui s'ouvre. C'est Vincent.

Maxim se retourne et le voit.

Lui: -Oh putain de merde!

Maxim se lève et fait face à Vincent.

Je me redresse et saute en bas du lit. Mes poignets me font mal à cause du scotch encore autour.

Vincent: -Je t'avais prévenue. Tu l'as touche pas.
Maxim: -Trop tard, connard...

Maxim décoche un coup de poing dans la face de Vincent qui a du mal à l'éviter. Il se rattrape tout de même et en décoche un encore plus violent à Maxim. Ce dernier tombe à la renverse sur le lit et semble vraiment sonné. Je saute sur l'occasion pour courir hors de la chambre et sortir dehors. Je débarre la porte et entend Vincent me dire de me grouiller en arrière. Nous sortons en courant de la maison. Nous traversons la rue et trouvons un arrêt d'autobus. Au coin de la rue, le bus.

Vincent m'attrape le poignet, ben les deux, et m'attire dedans. Il paie et nous nous assoyons pendant que le bus démarre et s'en va.

Mon sauveur porte mes poignets à sa bouche.

Moi: -Euh... Tu fais quoi là?

Sans répondre, il déchire le scotch avec ses dents.

Lui: -Merci?
Moi: -Merci. Pour ça et pour m'avoir...
Vincent: -De rien.

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Je pense que je vais finir l'histoire ici. Il y a pas grand chose à dire de plus. Si ça vous tente plus... ben laisser aller votre imagination! Merci pour les votes et les commentaires! 🙏🏼

Lui qui m'a ruinéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant