Entre pari et amour [TERMINEE]

CHAPITRE 33

On était rentrés à l'appartement. On avait mangé dans un silence, un peu pesant, mais tout aussi agréable. Draco était partit dans sa chambre, il avait l'air complètement épuisé. Je ne savais plus quoi faire. Je n'avais absolument pas l'esprit à réviser, et j'avais fini mon dernier livre que j'avais emprunté à la bibliothèque.

Je finis par monter aussi, et m'asseyais contre la porte de Draco. Je fermais les yeux, et entendis des sanglots. Il pleurait... encore et encore. N'en pouvant plus de l'entendre gémir depuis quinze minutes, je me décidais à me lever. Je mis mon front contre la porte, et essayai de lui parler.

" Draco... ouvre cette porte s'il te plaît..."

Je savais pertinemment qu'elle était ouverte, mais je ne voulais pas me risquer à lui obliger ma présence. La poignée s'abaissa, et la porte s'ouvrit devant moi sur un Draco aux joues rougies et aux yeux brillants de larmes.

je rentrais dans sa chambre et le prit de nouveau dans mes bras.

" Tout est ma faute, de toute façon..."

" Draco... ce n'est absolument pas de ta faute... c'est la faute de voldemort si on en est là aujourd'hui. Tu le sais au fond de toi, tu le sais aussi bien que moi..."

" J'aurais accepté tout aurait été plus simple depuis le départ... il me voyait déjà comme son bras droit... je n'aurais pas été la risée de la famille, et on m'aurait respecté !"

" Tu as fait le bon choix en te rangeant de notre côté, Draco. Ne remets jamais ça en doute. On va gagner. On finira par le tuer, et toute notre vie sera plus tranquille. Je te promets qu'on ira loin, on aura un avenir ensemble, tu ne crois pas ?"

" J'aimerais tellement que ce que tu dises soit vrai..."

" On fera tout notre possible pour que ça le soit."

Je l'embrassai doucement, ses lèvres avaient pris un goût salé à causes de toutes ces larmes déversées.

Il s'allongea sur le lit, et je lui fis un massage pour le détendre. Depuis des semaines qu'il a toute cette pression, ça ne pouvait lui faire que du bien. J'arrêtai une fois qu'il s'était endormi, son souffle était régulier, ses battements du coeur ralenti.

Je m'allongeais à côté de lui. Son visage avait effacé quelconque trace de douleur ou de pression. Il était tellement plus beau quand il avait l'air serein... cela ne durait que lorsqu'il dormait, une fois réveillé, la réalité revenait beaucoup plus vite à l'esprit que les rêves n'y restaient.

Le soir, Draco restait passif et ne participait absolument pas au peu de conversations qu'il y avait. Personne ne pouvait ressentir autant de peur et de désespoir que lui en ce moment même.

On allait partir de la grande Salle quand Rogue interpella le blond, afin qu'il vienne avec lui. Je m'inquiétais fortement tout le temps qu'il était partit. Rogue avait beau être professeur à Poudlard, il restait à mes yeux un fidèle partisan de Voldemort. Dumbledore plaçait son entière confiance en lui, pas moi. Il était un double agent, c'était d'ailleurs l'une des causes de son renvoi de l'ordre du phénix.