L'amour d'une Vampire : Ma transformation

Chapitre 14

Arrivé au cinéma, Stephan n'était pas encore là. Je m'installais à un stand de milk-shake juste en face pour l'attendre. Je n'eus pas le temps de prendre une gorgée de ma boisson (commandée pour la forme) que la chaise en face de moi se tira.

- Salut Kate.

Je levai la tête.

- Ah Ste... Jake ?

Je reculai ma chaise d'un bond. Les personnes assises autour de nous s'arrêtèrent pour nous observer ce qui me fit reprendre plus calmement.

- Qu'est que tu fais là ?

- J'ai pas le droit d'aller voir un film ? Je suis un humain comme tout le monde.

- Je ne vais pas commenter. Tu ferais mieux de partir.

- Arrête Kate, je ne t'ai rien fait !

- Tu veux vraiment que je te rappelle ce que tu m'as fait ? Fait attention la liste sera longue !

- Tu parles de ce long baiser au clair de lune que tu as tant aimé.

- Oui, exactement, je parle de se baiser forcé qui aurait dû se terminer à la police.

- Je t'en prie Kate, je ne suis pas méchant.

- Pourtant, je suis sûre du contraire.

Je me levais toujours aussi calme pour ne pas attirer l'attention et m'apprêtais à entrer dans le cinéma, mais Jake me rattrapa et me tira en arrière pour me plaquer contre le mure du bâtiment. Il me coinça avec son bras pour que je n'aie plus d'issues.

- Vraiment ?

Bien que j'essaie de me contrôler, j'étais presque sûre qu'il sentait ma respiration s'accélérer.

- Kate ?
Quand il entendu Stephan, Jake disparu comme s'il n'avait jamais été là.

- Ça va ? Tu m'attends depuis longtemps ?

- Non... C'est bon, je viens d'arriver.

- Cool. Hum... Il y avait quelqu'un avec toi ?

- Ah heu... C'était un drogué qui passait par là ...

- Il ne t'a rien fait ?!

- Nan nan il a pris la fuite quand tu es arrivé

- Je suis venu au bon moment alors.

- Ouais. On entre ?

En sortant du cinéma, Stephan me proposa d'aller chez lui et je dus malheureusement lui dire non, la raison officielle était qu'il se faisait tard et que je voulais profiter de ma soirée pour me reposer, mais en réalité Luca devait déjà être rentré et je ne voulais pas qu'il se mette à fouiller dans mes affaires.