Qu'est-ce que l'amour?

OUPS!

Une fois la soirée quittée, le retour chez moi était difficile, avec autant de nourriture et de boisson dans le ventre ce n'étais pas facile d'avancer.

Ce soir-là, il neigait dehors.

Il faisait froid, et c'était romantique.

- Enfin a la maison!

Une fois chez moi nous enlevions-nous mentaux, puis nos chaussures.

Par politesse je lui demandai s'il voulait boire quelque chose?

La réponse fit:

- non.

Je m'assis alors sur le canapé à ses côtés puis,il enfouit sa tête dans mon cou. Je ne bouge plus, mon sang est glacé et mon coeur est chaud.

je ferma alors les yeux.

J'avais l'impression qu'il n'y avait plus que nous deux, dans le monde.

Mes problèmes avait  complètement disparu et c'est exactement ce à quoi je pensais en l'embrassant : je me disais qu'on était seuls, je me disais aussi que finalement, ça venait très naturellement et que c'était très agréable.

Ce premier baiser avec Ty a complètement détruit le mythe du "t'embrasses bien ou t'embrasse mal" : dans mon esprit c'est juste qu'on embrasse la bonne personne ou pas. Il n'y a pas d'expérience de baiser à acquérir,  c'était juste merveilleux.

A la fin, quand nos lèvres se sont décollées, j'ai ressenti comme un étourdissement, comme quand on est pompette, je devais aussi l'être un peu... 

mais je ne saurais jamais si c'est parce que j'avais trop mangé et trop bu, ou si c'est à cause du bonheur intense que j'avais ressenti grâce au baiser, mais tout mon corps opte pour la deuxième option. J'ai attendu ce moment depuis que je le connais donc depuis que je suis née et je n'ai pas été déçue.

Quelques minutes après, je ressentais déjà l'envie de recommencer, mon corps cherchait à profiter à nouveau de ce moment d'ivresse. A chaque instant avant d'embrasser Ty, pour le premier baiser comme pour les suivants, j'avais une boule dans l'estomac, je ressentais ce stress que l'on ressent lorsque l'on fait une compétition, ou que l'on change d'établissement.

Quand je l'embrassais, tout mon corps frémissait, il cédait à la tentation et j'étais dans un état de plénitude.