je suis pauvre, très pauvre. Oui, moi, oiseau riche en couleurs, je suis pauvre. je suis pauvre en liberté.
je voudrais m'enfuir, m'évader, partir, m'anneler. Mais je ne le peux car je suis enfermé dans cette cage aux mille barreaux. Parfois je m'échappe en pensée. oui, je fuis en m'imaginant ce que serait la vie dehors, de l'autre côté de cette fenêtre par laquelle j'observe le vent souffler, le soleil scintiller, l'eau ruisseler et les arbres, libre mais immobile.
Mais je reviens vite à la réalité car il entre,lui qui me prive de ma liberté en me gardant prisonnier dans cette pièce restreinte. Va-t-il encore me répéter cette phrase que je ne comprends pas, celle même que j'ai entendu plus de mille fois ?
Va-t-il me dire : Pardon. Je suis désolé.
Il approche, je recule. Je me méfie de lui, de cet être qui se croit tout permis.il approche encore, je recule encore. il se détourne et va a la fenêtre, il l'ouvre. Il revient vers moi, je ne le crains plus je me suis résolu a ne plus avoir peur de lui car je n'ai rien à perdre.
Il s'approche et tend la main. ses doigts touchent maintenant les barreaux gris qui m'encadrent. Il ouvre la porte, cette petite porte en fer qui est fermée depuis trop longtemps.
Pour terminer cette bonne action il me chuchote : ça y est tu est libre.
je devrais m'envoler sortir par la fenêtre ouverte et ne plus jamais revenir. Mais je décide de rester car maintenant je suis libre.... partout.
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dites moi si vous n'avez pas tous compris car souvent je ne suis pas très claire.
MERCI (d'avoir lu )
