Le tortionnaire (avant propos)

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Seul, dans une chambre sale
Debout, face à un miroir
Soumis, au visage du mal
Morne, en voyant mon destin noir.

Je prends une feuille pure,
Pour y étaler mes vomissures,
Et faire pourrir vos cœurs.

Mon encrier est remplit de larmes,
Précieuses, meurtrières telles des armes.
Elles noient tes espoirs pathétiques
Et lavent vos rêves anecdotiques.

Votre souffrance est mon ambroisie,
Fruit de vos pauvres corps alanguis,
Je la savoure et, je souris.

Les caveaux de l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant