Sur le chemin du bonheur

Chapitre 1

                        Ça fait une semaine que l'information de son affectation lui ai parvenu. Elle avait prier Dieu pour que ça n'arrive pas mais apparemment ces prières n'ont pas été exaucé. Et maintenant il lui reste trois jours avant de partir dans le nord du pays pour une durée indéterminée. Heureusement que son meilleur ami s'est chargé de lui trouvé une chambre à louer là-bas étant donné qu'il y a fait ses études universitaires. Elle se rappelle encore leur discussion d'il y a une semaine quand elle a su pour sa nomination, car ils étaient ensemble quand son directeur l'a appelé pour lui notifier ça.
-Merde ! Il ne manquait plus que ça. Une affectation dans un trou perdu accompagné d'une nomination. Est-ce que je leurs ai demandé ça moi.

Catherine marche de long en large dans son petit salon qu'elle a aménagé depuis qu'elle était entrée en fonction publique.

-Tu me donnes le tournis lui dit son meilleur ami Jo. C'est une nouvelle aventure qui s'offre avec toi. Et en plus tu es normée directrice d'école. Tu penses que beaucoup de personnes ont ce genre d'opportunité. Et qui sait, peut être que l'amour de ta vie t'attend là-bas.

Elle est lève les yeux au ciel.

-Tu ne comprends donc pas. Je n'ai jamais quitté Cotonou de toute ma vie. Et on me fou dans un trou perdu et tu me parle d'amour. Il n'y a que toi pour réfléchir comme ça. Je ne sais même pas comment ils vivent là-bas.

-J'ai passé cinq années de ma vie là-bas Cat. Et moi j'y suis allé alors que je n'avais que 17ans. Donc arrête avec tes bêtises.
-Donc tu trouves que c'est moi qui raconte des bêtises.

-Évidement que oui, tu as oublié le serment que tu as prêté lors de ton recrutement? "Servir à temps et à contre temps partout où le besoin se fait sentir. Et puis cesse d'être rabbat-joie, ce n'est pas comme si on te foutait dans un trou paumé, la seule chose que tu as à faire c'est d'avoir beaucoup de couvertures, pleins de pull overs et de bonnes chaussures.
Il dit sur un ton moqueur.

Aujourd'hui encore elle se rapelle leur conversation, toutes ces affaires ont déjà été transporter dans la chambre qu'on lui a loué, il ne reste qu'elle prenne avec les deux dernières valises qui restait dans sa chambre afin de rendre la clé au propriétaire, et prendre la route pour etre làbas demain dans la journée afin d'aérer sa nouvelle demeure.
En parlant de prendre le départ, on claxonnait dehors, c'est surement Jonathan, son meilleur ami qui était là car il s'était proposé pour l'accompagner. Elle avait déjà dit aurevoir à sa mère et à sa soeur. Ce sont les seules personnes qui lui restent au monde. Son père avait quitté ce monde alors qu'elle n'avait que seize ans laissant derrière lui une veuve et deux filles dont elle: Cat. Personne n'était venu à leurs sécours.

C'était courant en Afrique, on ne se soucie de la veuve et de ces enfants à moins que le defunt ait laissé des biens. Dans ces cas là, la famille harcèlent  les éplorés pour prendre tout ce qui leur revient normalement de droit par tous les moyens possibles. Malheureusement ou Heureusement le père de Catérine n'avait pas grand chose, juste un abri pour sa famille et une pension minable. Depuis elle était devenue le pilié de la famille. Dix longues années que sa mère et sa jeune sœur comptaient beaucoup sur elle. Ils vont beaucoup lui manquer, mais heureusement les moyens de communications modernes existaient aujours'hui pour lui faliciter la communication. A cette pensée un sourire éclaire son visage. C'est ainsi que Jonathan là trouva quelques instants plutard.
-Ouf, la princesse daigne enfin sourire depuis une semaine se moque t-il. Mais si elle veut bien se lever on est très en retard.
-Bonjour, je vais bien aussi Jo, merci de demander.  Et au passage je suis prête à partir.
Il sourit
-Alors en route.
-Mes deux petites valises restantes sont dans ma chambre, tu veux bien m'aider à les envoyer dans la voitures?
-Avec plaisir.
Vingt minutes plus tard nous venons de démarrer pour Kandi. Nous avons de sept cents kilomètres à faire, soit environs quinze heures si on ne s'arrête pour se reposer, ce qui impossible. D'un commun accord on a décidé de s'arreter après cinq heures de route, de s'arrêter dans un hotêl, se reposer et reprendre la route le lendemain matin. On était vendredi, alors  tout va bien elle devrait être dans sa chambre le samedi après midi.
Elle sursaute en attendant la playist de Jonathan démarrer. Néamoins c'était une musique calme et apaisante qui s'éleva dans l'habitacle de la voiture.
Tournant son visage vers l'extérieur, elle remarqua qu'il n'y avait rien à voir dehors, sinon les mêmes paysages qu'elle voyaient depuis toujours, alors elle s'endormit en espérant que ce nouveau départ qu'on lui imposait serait bénéfique.