Departure [ BXB ] ( En réécriture)

Prologue

Voici une histoire que j'avais écrit quand j'étais plus jeune, il y avait beaucoup d'incohérences donc voilà je pose la le prologue. Bonne lecture.

L'année de seconde venait de se terminer, c'était enfin les vacances, loin de tout chez les grands-parents. Il me restait encore deux années de lycée, j'avais choisi la filière ES, je n'avais pas envie d'aller ni en L, ni en S. J'avais laissé mes amis qui étaient tous parti en vacances dans des destinations prisées tandis que moi, je partais dans une zone que je ne pensais même pas pourvoir l'indiquer sur une carte. Maman avait annulé nos vacances les îles pour se rendre à l'Isle d'Or dans un coin perdu. Mon grand-père paternel était mort, il y a peu. Nous étions obligés de nous rendre sur place pour que son testament soit lu. Ma mère était excitée car notre grand-père avait une belle fortune d'après les parents. Ils s'imaginaient déjà des projets avec l'argent du défunt père. On peut se dire que c'est horrible mais mon père n'entretenait pas une relation fusionnelle avec notre grand-père.

Nous venions de finir notre casse-croûte à l'aire de repos. Mon petit frère Nathanaël, neuf ans, il jouait à sa console portable dans le SUV, mon père s'occupait de l'essence et maman donnait son biberon à Lisa notre petite sœur, elle avait 9 mois. Je passais mon temps à me plaindre des prix élevés des produits dans la boutique, franchement une bouteille d'eau à quatre euros le litre c'étaient trop. Finalement j'avais choisi un paquet de chewing-gum et la fameuse bouteille d'eau, il nous restait deux heures de route et je ne voulais pas me déshydrater.

- Léonidas ramène tes fesses, papa a fini de faire le plein.

- Je vais te finir, Nath.

Je le pourchassais, et il se jeta dans un mini ravin.

- J'ai pas mal.

- Menteur dépêches-toi de te lever avant de salir tes nouveaux habits.

- Les garçons dépêchez-vous ! Nous devons arriver avant la nuit.

Je regardais le paysage d'un air pensif, il faisait très beau mais plus en se rapprochait de la destination, plus le temps était mauvais. Des montagnes dans tous les angles ainsi que des forêts avec des arbres atteignant la quinzaine de mètres.

Je discutais avec mon meilleur ami, la connexion était mauvaise à certains endroits mais nous discutions de tout et de rien, jusqu'à une certaine conversation.

- Tu penses que tu vas le revoir ?

- Je sais pas vraiment. Il a peut-être quitté le pays.

- Je pense pas, en plus vous aviez fait une promesse.

- On avait dix ans, je suis sûr qu'il a déjà oublié cette promesse. Toi-même, tu les oublies h24.

- Tu as raison mais quand même, il peut y avoir une infime chance.

- Tu as raison mais il a dû changer, moi-même j'ai changé, toi aussi t'as changé.

- Il y a trop de changer dans une même phrase

- Tg

- En vrai, je sais pas vraiment, genre pendant mes dernières vacances au manoir, nous étions très proche tout les deux.

Nous avions finalement changé de sujet, je n'avais aucun espoir de le revoir même si je le voulais.

Après deux heures de route, nous arrivions enfin au village de l'Isle d'Or, c'était un grand village de quelques milliers d'habitants. Le village avait changé, il était assez vivant, il y avait une sorte de discothèque et un grand nombre de bars. Le centre-ville était rempli de divertissement.

- Bon ! Je me gare ici, je vais chercher une bouteille, la plus chère que je trouve, je reviens. Chérie passe-moi le portefeuille.

J'observais encore les devantures et une boutique en particulier m'intriguaient. L'Ordre des Orbes Bleus. Je prévenais ma mère que je sortais, mon petit frère voulait me suivre mais je ne voulais pas. Après un petit chantage, je l'avais laissé mon téléphone pour qu'il puisse discuter avec ses amis.

Le magasin semblait être fermé, en touchant la poignée je sentis une petite décharge mais la porte ne s'ouvrait pas, j'essayais d'entrevoir mais rien, le noir complet. Déçu je revenais dans la voiture, je pensais y retourner dans quelques jours.

Mon père était arrivé juste après moi et me regardait bizarrement, il reniflait l'air dans la voiture comme s'il venait de sentir une odeur bizarre mais arrêta après un regard interrogateur de notre mère, qui nous souriait ensuite en regardant le rétroviseur.

Je les trouvais bizarres d'un seul coup. Tout ceci était louche. Je récupérai mon téléphone mais je remarquai qu'il me restait une dizaine de pourcents j'avais tellement la haine, mon chargeur était dans ma valise. Nous venions de quitter le village.

Je regarde encore le paysage qui avait de nouveau changé, les routes n'étaient plus droites, des fois rocailleuses ou d'autres fois vraiment étroite. Je fermai les yeux, j'étais vraiment épuisé. Mais à ce même moment, une moto passa à toute vitesse. Mon père lâcha un juron tandis que maman critiquait l'éducation de l'enfant. Et mon petit frère n'arrêtait pas de me chuchoter à l'oreille, le « connard » de papa. Moi je pensais avoir reconnu les deux personnes qui se trouvaient sur la moto, il n'avait pas de casque et ils semblaient avoir le même âge que moi. J'avais reconnu les cheveux roses de Lukas et la chevelure blonde polaire de...

Encore cinq minutes de route pour enfin rejoindre une route de pierre assez large et enfin un portail d'une taille imposante. Le portail s'ouvrit tout seul, quelqu'un avait dû nous remarquer en regardant la caméra. La voiture s'engagea sur une allée de pierre. On pouvait voir des arbres de long en large au loin. Le manoir se trouvait au milieu d'une forêt mais ils avaient dû raser deux bons hectares pour construire le manoir et son jardin.

On pouvait apercevoir le grand manoir. Il faisait si je comptais bien quatre étages de hauts pour environ une trentaine de grandes fenêtres à chaque étage.

En arrivant devant l'entrée, je reconnaissais le visage de notre grand-oncle et quelques employés qui nous attendaient. Mon père se gare comme les autres voitures autour d'une fontaine qui formait une sorte d'immense rond-point.

- Allez déposer les valises dans leur chambre.

Il donna cet ordre au majordome qui s'occupait déjà de superviser la tâche. Les parents étaient déjà sorti serrai la main Damien.

Je restais silencieusement derrière et il nous remarqua enfin.

- Je crois reconnaitre Léonidas mais qui sont les deux autres ?

Je lui serra la main.

- Alors Nathanaël c'est le cadet 9 ans, il avait trois ans la dernière fois, et Elisabeth 10 mois.

Et ils avaient continue à discuter. Une fois que la voiture était vidée, il donna la clé au majordome.

- Allez suivez-moi !

Quand nous étions rentrés, il n'y avait aucun bruit, tout le monde nous regarder bizarrement. Je ne comprenais pas la situation mais j'avais remarqué des yeux gris me regarder, pas un regard chaleureux mais un regard assez mauvais. J'aimais pas l'atmosphère qui régnait dans la pièce. 

/!\ 1 ou 2 chapitre chaque dimanche. Histoire en réécriture.

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