Matin

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L'inexorable parfum du jour m'enivre

Et au matin, je marche à la dérive.

Pure, dans l'automne pleine d'ivresse seulement,

Prête à cueillir le bonheur naïvement.

Juste mon chagrin, le ciel n'existe plus,

Au milieu des feuilles des grands chênes, perdue.

Le temps qui passe sur tes sillons, chute; 

Comme un déluge de mon cœur que vous fûtes,

Sous l'or maudit, que toi, sans nom ni visage, 

Sentiments évanescents et larmes sages. 

                                                       T, & A_

Fluctuations existentiellesWhere stories live. Discover now