Q U A T R E - V I N G T - D I X - S E P T

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(La fin finalement probablement au chap 100 les gens)


PDV JUNGKOOK

Le voilà.

Le début de la fin.

Le jour où tout bascula.






J'étais si content, si pressé d'être demain. Demain on était le lundi 15 février, le lendemain de la Saint Valentin. J'aurrai voulu t'offrir mes sentiments en ce jour, mais malheureusement je n'avais pas eu les couilles de te proposer de se voir surtout que ça paraissait niais le jour même de la fête des amoureux, après tout pourquoi une date spécifique pour ce genre de choses ?

Jimin... ce nom avait un si bon goût en bouche, mais il était surtout délicieusement ancré dans mes pensées, chaque seconde de cette vie où je respirais, c'était pour rêver d'un avenir avec toi, à chaque battement de coeur, mon organe vital criait ton nom. Ouais... Tu es tout pour moi. Parceque rien que ton prénom arrivait à mettre des pensements à ce coeur orné de cicatrices.
Et demain soir, j'allais te l'offrir.
Mais qui voudrait accepter un coeur si amoché ?

J'avais longtemps réfléchi à la façon dont j'allais te le confesser, aux mots juste que je devais utiliser pour t'exprimer ce que je ressentais. Mais j'avais très vite compris qu'un simple "Je t'aime" ne suffisait même pas. Et que peut être bien qu'aucuns mots n'étaient assez forts pour te dire à quel point je t'étais reconnaissant de m'avoir apporter cette once d'espoir.

En te croisant dans les couloirs et rien qu'avec ces simples petits "salut", j'étais heureux de penser à autre chose que de vouloir mettre fin à ma vie ou celle de mon frère.

J'étais heureux d'être tombé amoureux, parceque je me sentais enfin un peu humain. Mais si j'avais su que l'amour était un poison je l'aurrai tenu hors de ma portée.
Mais je ne regrette rien. Car malgré les cicatrices que toi aussi tu as pu m'infligé, j'ai compris que mon amour était bien plus fort qu'un sentiment empoisonné. Car je t'aime comme personne ne peut jamais aimer.

Et si ce soir j'avais pu te le dire, si tout s'était passé comme prévu, alors peut être que notre avenir n'aurrait pas été si mauvais. Peut être bien que tu m'aurrais repoussé, mais être près de toi me comblait parfaitement. Seulement je n'ai rien pu te dire.

J'avais finalement enfilé mon sweat noir à capuche après avoir longuement réflechi sur la façon de m'habiller, et j'en avais conclus que rester fidel à moi-même était le mieux. J'avais acheté quelques chocolats pralinés parceque je savais que tu adorais ça, puis la journée de cours passa à une lenteur affreuse, mais le coucher du soleil se pointa et la fin de la journée sonna.
C'est alors d'un pas heureux et pressé que j'avançais dans ce lycée desertique pour atteindre le toît.

Et tout alla très vite....

Dès le moment où j'ai vu tes larmes perler sur tes joues parceque ses mains abusaient de toi, je n'ai pu m'empecher de le frapper avec toute la rage que j'avais. Juste ça. Ouais... Je l'avais sacrement amoché. Je savais qu'il t'aimait, mais forcer ton coeur et ton corps n'était pas la bonne chose à faire, et encore moins devant moi. Parcequ'il n'avait pas le droit de toucher et de faire pleurer ce qui était miens.
Mais....

Alors que j'avais décidé d'en arrêter là et de juste le dénoncer en appelant les flics pour qu'il ait enfin ce qu'il mérite.
Ma conscience ne repondait plus présente lorsque j'entendis tes sanglots et ta petite voix me suppliant "Tues le pitié". Ce que je fis. Pensais-tu tes mots ? Il n'y a que toi qui peut le savoir. Mais, je n'ai pas tué Hoseok. On a tué Hoseok. Toi et moi.

Et derrière cet inconnu au sweat noir, se trouvait celui qui était prêt à tout endosser par amour.
Oui j'étais partit au poste de police pour me dénoncer, mais je n'ai pas reussi. Je me reconfortais en me disant qu'il avait eu ce qu'il méritait, mais je voulais juste.. Pour une fois de ma vie, ne pas parraitre pour un monstre. Alors je me disais que me dénoncer laverai peut être un peu ma conscience.

Mais finalement en y repensant.. Tu as fait ce que tu m'as fait.
Et je me suis sentit souillé.
Tu m'avais sexuellement utilisé en me chuchottant des faux "je t'aime" cette nuit là.
Et je t'ai alors detesté pour m'avoir fait ce que tu m'as fait.
Mais... J'ai fini par comprendre qu'à chaque coup que j'ai pu te donner par vengeance, je mourrais à petit feu.

Alors j'ai fini par abandonner ce harcelement, par vouloir t'aimer. Vouloir passer à autre chose. Et nous sommes sortit ensembles. C'était la plus belle période de ma vie.
En l'espace de ce temps, j'avais l'impression qu'on arrivrait à tout surmonter.
Mais je ne peux pas, j'en suis incapable. Parceque mon âme est souillée de cicatrices indélibiles qui me rappeleront chaque jour que je suis un monstre.

Mais si il y a bien une chose qui fait encore vivre mon coeur mourrant, c'est toi.

Pardonne moi de t'avoir fait souffrir, et ne t'en veux pas pour ce que tu as fait.

La seule chose que je peux regretter, c'est de ne pas avoir pu te rendre heureux.
Mais j'espère que tu le seras à l'avenir, pas parceque tu le mérites, mais parceque tout le monde a le droit d'être aimé.

Même les monstres comme moi.

Alors, merci de m'avoir montré que j'avais le droit à l'amour.

Et merci d'avoir fait de moi un être avec une once d'humanité en l'espace de quelques instants.

J'aimerai trouver ces mots inexistants capables de t'exprimer en quelques syllabes que ce que je ressens pour toi.

Mais je vais juste me contenter de te dire...

























Je t'aime














Jungkook.

LITTLE BITCH | JIKOOK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant