Le jour où tout à basculé [ERERI/RIREN]

Chapitre 24- Des présentations et une belle proposition

Une fois arrivé devant la luxueuse maison où il avait récemment emménagé, Eren esseya tant bien que mal d'appuyer sur la sonnette. Les gens qui passaient à côté de lui le regardaient bizarrement, et il savait pourquoi. Mais bon, il ne pouvait pas faire autrement, si ?

Lorsque Livai eu enfin ouvert la porte, il regarda la personne en face de lui avec de gros yeux ronds.

- Eren ? Qu'est-ce que tu fous là ? Et c'est quoi, ce truc énorme que t'as sur le dos ?

Pressé, l'interrogé se contenta d'entrer dans la demeure en bousculant son interlocuteur.

- Je vais t'expliquer, d'accord ? Mais attends. Il faut d'abord qu'on s'occupe de lui.

- Qui lui ?!

Eren ouvrit une porte située au rez-de-chaussée menant aux chambres. Il entra dans celle d'ami, où il demanda à Livai de retirer les couvertures pour y installer le malade.

***

Les yeux verts d'Eren ne fixaient rien ni personne d'autre que cet inconnu allongé dans le lit, l'air inquiet.

- Je peux avoir mes réponses, maintenant ?

- Ouais. Vas-y.

- C'est qui, ce mec ?

- J'en ai pas la moindre idée.

- Alors pourquoi tu l'a amené chez nous ?

- Il est malade et blessé. Il fallait bien que je l'aide.

(NDA: Omg j'ai l'impression qu'ils parlent d'un chien abandonné T-T)

- Tu n'aurais pas pu l'emmener à l'hôpital, comme n'importe qui d'autre l'aurai fait ?

- Et après ? Il serait allé où, une fois soigné ? Il serait retourné dehors, vivre dans les égouts en mangeant ce qu'il a dans les poubelles tout en dépendant des cinq centimes que te donne un vieux sur cent ? Il a mon âge ! Je ne pouvais pas le laisser !

- Si ça se trouve, il a fugué de chez lui et ses parents sont à sa recherche. Tu es allé au poste de police ?

- Je ne connais pas son nom et, qui plus est, comme la plupart des personnes vivant dans la rue, il a dû commettre des erreurs. Mais ce n'est pas de sa faute, parce-qu'il fallait qu'il trouve un moyen pour vivre. Si la police l'apprend, il ira en prison !

- Eren, écoute moi.

Livai s'installa près du plus jeune, prenant et relevant son visage entre ses mains pour qu'ils se fixent.

- Je peux comprendre que tu aies de la compacion, d'accord ? Mais il faut qu'il paye pour ses actes. Certes, vivre dans la rue n'est pas facile, mais en commettant un crime, peu importe lequel, il savait ce qu'il se passerait après. On ne peut pas laisser un criminel, fautes aussi minimes soient-elles, vivre chez nous. On va avoir de gros problèmes, sinon. En plus, il faut penser aux gens qui ont pu se faire voler, par exemple. Tu ne penses pas qu'ils ont le droit à un minimum de justice ?

Eren détourna le regard sur le sol, gêné.

-... Si.

- Alors ? Qu'est-ce que tu veux faire ?

Il remonta finalement les yeux vers son interlocuteur.

- Lorsqu'il se réveillera, je lui poserai la question. S'il dit clairement qu'il a commis des fautes, alors on l'emmènera voir la police. Mais s'il ne dit rien, je ne veux pas le forcer. Je sais qu'il peut mentir pour sa sécurité, mais je veux qu'il aie confiance en moi, tu comprends ?