OS Ereri/Riren

Toi là !

"La vie n'est pas un long fleuve tranquille"
Bouddha

Merci Bouddha, je crois que c'est la bonne citation pour moi. Comment dire que dans mon fleuve se trouve des roches. Mais pas quelques uns, plutôt une centaine au moins.

L'eau s'écoule tranquillement, sans embûches et puis vous avez moi, allant de l'autre côté de la cour rejoindre mon prochain cours.

Vous me direz que c'est tout à fait normal. Oui c'est vrai. Mais être entouré par plusieurs filles, tout les jours, en sortant d'une classe, dans la cour, en rentrant dans l'enceinte du lycée et bien plus. Ce qui me donne des frissons de dégoût.

Même en leur disant que jamais je ne les aimeraient.
Chose à ne pas faire car ça sa les attirent encore plus. Que dois-je faire pour m'en débarrasser ?

C'est vrai quoi ! Je ne suis pas un élève modèle,je suis tout à fait normal bon je ne suis pas laid, je dirais dans la moyenne.

Tout les jours c'est déclaration, chocolat et lettres d'amour. Mon casier en a trop eu, chaque fois que je l'ouvre elle en recrache plusieurs. Le pauvre il en fait des overdose.

Tout les jours c'est les crises de jalousie car une fille m'a trop approchée.
Tout les jours je ne vois pas à plus d'un mètre.

- Eren regarde moi !

- Non moi !

- Et pourquoi il te regarderait ? Il en a que faire de toi et puis regarde toi, elle l'a regarde de haut en bas, avec ta tête de citrouille et tes lunettes des années 70 jamais il ne posera les yeux sur toi.

La jeune fille prit la fuite en larme face aux remarques de l'autre fille.
Mieux vaut ne rien dire même si elles s'entretuent.

Rester aussi loin, enfin dans le sens verbal, des disputes entre filles. Suivez ce conseil, il vous sera d'une grande aide.

- Comment ose-tu traiter mon amie ?!

- J'aurais plutôt dis une courge, gloussa t-elle faisant rire les autres dindons.

- Parle pour toi ! Regarde toi dans un miroir tu fais peur à voir !

- Pardon ? Tu dois te tromper.

- Absolument pas ! Tu ressembles à une plaquette de beurre qui est resté trop longtemps entamé pour être mangé !

- Je te demande pardon ?

- Oui excuse toi pas besoin de demander. Mais je t'avoue que ce jaune est démodé il paraît, alors tu devrais enlever ta couche de peinture.

Cette fois-ci elle part. Elle ne supporte sûrement pas la honte.

L'humiliation totale.

Je décide de m'éclipser le plus loin de ces filles furies et me dirige vers la bibliothèque.

J'installe mes affaires à l'une des fenêtres, c'est un peu la dernière table de libre, puis part à la conquête d'un bon livre qui pourrait me faire changer les idées.

Une histoire d'Apocalypse. Ça a l'air suffisamment distrayant.
Des cadavres, du sang, des membres attachés avec les boyaux et les intestins dispersés sur le sol.