L'un aimait la vie, l'autre aimait la mort.
Jisung fuyait la vie, Chenle fuyait la mort.
Jisung a besoin de quelqu'un pour l'aider à s'en sortir et Chenle aime simplement aider les autres.
Chapitres courts.
C'est un peu triste et doux à la fois.
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Après la pluie vient le beau temps, c'était bien connu et pour les deux adolescents c'était bien véridique.
Chenle avait pris la ferme décision de faire vivre son cadet chez lui, il ne voulait plus le laisser souffrir dans son appartement où je ne sais quelle torture l'attendait. Pour ce qui en était de ses parents, le garçon à la chevelure saphir avait refusé d'appeler la police, car il savait qu'au final ce serait lui le perdant. Ses géniteurs avaient toujours ce qu'ils voulaient alors autant ne pas essayer.
Ils s'étaient allongés pour la énième fois dans le lit ensoleillé du petit blond, chacun dans les bras de l'autre tandis que le plus âgé caressait tendrement la chevelure océan de Jisung.
L'odeur du chinois enivrait le coréen, il avait fixé ses orbes sombres dans celles de son vis-à-vis alors que ses mains étaient naturellement venues se placer dans le bas de son dos.
Son corps mettrait sûrement du temps à s'en remettre mais à chaque caresse du plus grand, le jeune adolescent se sentait mieux.
Les rayons de lune éclairaient à peine la chambre chaleureuse du plus âgé, mais la lumière était tout de même venue se loger sur le visage rougi du décoloré.
« - Tu es beau, hyung. Avait chuchoté Jisung avant de se rapprocher de Chenle pour le prendre dans ses bras.
Il avait déposé sa tête sur la poitrine du plus vieux afin d'écouter les battements de son cœur et il n'avait pu empêcher un sourire d'étirer ses lèvres lorsqu'il entendit le rythme cardiaque irrégulier de son ami.
- Chenle...
- Oui ?
- Je peux te dire quelque chose ? J'ai toujours voulu te le dire mais je n'ai jamais osé...
- Tu sais très bien que tu peux tout me dire Jisung. Assura le chinois en déposant un baiser sur le nez de son cadet.
Le garçon à la chevelure océan se rapprocha alors plus amplement de son aîné pour venir cueillir ses lèvres, il les mouvaient avec toute la douceur qu'il pouvait encore transmettre, avec tous les sentiments qui l'avait gardé en vie.
- Je t'aime Chenle.
Le plus grand sourit sincèrement avant de venir à son tour déposer une multitude de baisers sur les croissants de chair du plus jeune.