Vengeance

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L'homme porta le corps de la jeune femme inerte, il rentra dans l'entrepôt et la déposa au sol. Quelques minutes plus tard une femme arriva.
La femme : c'est seulement maintenant que tu arrives ? Sa fait des heures que j'attends !!
L'homme : (s'énervant) écoute si tu n'es pas satisfaite fallait le faire, j'ai pris des risques pour toi !!
La femme : Bon c'est bon tu peux partir maintenant...
L'homme : qu'est-ce que tu vas faire d'elle?
La femme : arrête de poser des questions Jérôme, je vais la garder un peu et après elle sera tout à toi.
L'homme : mais tu te rend comptes de ce que tu es en train de faire Léa ?
Léa : (hurlant) mais qu'est-ce tu voulais que je fasse ? Tu crois que c'est facile toi de voir l'homme que tu aimes partir avec une autre ...
Jérôme : oui je sais très bien figures-toi, Alice c'est mon premier amour alors quand je l'ai retrouvé et que je l'ai vu avec sa petite famille je pouvais pas laisser faire c'est pour ça que j'ai accepté de faire tout ça
Léa : alors maintenant c'est à toi de la reconquérir
Jérôme : mais jamais elle voudra de moi, elle est aveuglée par Marquand, elle a construit une vie de famille avec lui
Léa (riant) : tu rigoles là ? Une famille ? Elle a eu un fils avec un trafiquant et la gamine elle l'a adopté alors tu vois tu es loin Jérôme
Jérôme : et alors ce n'est pas les enfants de Fred mais c'est tout comme, il les aime ces gamins
Léa : (s'énervant) jamais !! Tu m'entends jamais ces mômes seront ces enfants !! Moi je peux tout lui offrir.
Jérôme : et si on nous retrouve, c'est derrière les barreaux que l'on va finir
Léa : le temps qu'ils nous retrouvent il sera trop tard ...
Jérôme : trop tard de quoi Léa ? Ne me dis pas que ...
Pendant ce temps à Paris ...
Kadiri : Commandant on a un signal à Pantin
Marquand : j'appelle la nounou pour qu'elle vienne garder les enfants et on y va
Kadiri : on devrait peut-être appeler du renfort Commandant ?
Marquand : on n'a pas le temps Djibril (saisissant son portable)
Fred après avoir appelé la nounou, appela Victor mais de son côté les recherches étaient un échec.
Victor : je vais retourner vers l'église Commandant et demander si quelqu'un a vu quelques choses
Marquand : on se tient au courant, merci Victor (raccrochant)
Marquand : Kadiri, j'ai besoin de prendre l'air tu me rejoins dehors quand la nounou sera là
Kadiri : oui bien sûr (le rappelant) et commandant ça va aller on va la retrouver
Marquand : j'ai envie de te croire ... ( fermant la porte)
Fred était dans la rue devant chez lui et Alice, il fesait les cent pas se ressassant les bons moments de ces derniers jours avec Alice.
Marquand ( ce laissant glisser au sol contre un mur, la tête dans les mains se parlant à lui- même) Alice tu es où ? J'ai besoin de toi, comment je vais faire ?
Il prit son téléphone et appela sur le téléphone d'Alice, celui-ci sonna mais aucune réponse, il rappela pour réentendre sa voix sur le répondeur priant pour la réentendre. Il choisissa de lui laisser un message et après toute cette soirée dans la tristesse et l'inquiétude il laissa parler son cœur... avant d'être interrompu
Kadiri : Commandant (lui mettant la main sur l'épaule)
Marquand (relevant la tête) ouais j'arrive. Tu as une adresse Kadiri ?
Kadiri : je n'ai pas d'adresse précise, son téléphone borne dans une zone d'environ 500 mètres
Marquand : quoi ?!? Mais on en a pour des jours à cette vitesse ...
Ils montèrent tous les deux en voiture, 15 minutes plus tard les voilà arrivés à Pantin, ils tournèrent pendant des heures dans les rues de la ville sans savoir où chercher.
Quelques heures plus tard ...
Kadiri : Commandant il est tard, il fait nuit on reviendra demain vous êtes fatigué
Marquand (ce tournant vers Djibril en criant)
Mais je m'en tape qu'il est tard si tu veux rentrer vas-y mais je peux pas laisser tomber Alice
Kadiri : vous ne la laisser pas tomber Commandant, aller vous reposer quelques heures et au lever du soleil on reprend tout. Les enfants vont avoir besoin de vous et dans cet état-là vous ne pourrez rien faire Commandant
Marquand : ouais tu as raison, je te dépose chez toi ou tu veux venir squatter mon canapé ?
Kadiri : vu que vous me le proposer je veux bien venir chez vous ça ira plus vite pour reprendre nos recherches demain
Marquand et Djibril rentrèrent à l'appartement pour dormir quelques heures enfin pas pour tout le monde ...

Alice NeversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant