This boy.

~ Chapitre 4 ~

Je m'avançais d'un pas décidé vers lui, tandis qu'il me souriait d'un air hautain.

Matthew - Alors ? On voulait parler ?

Moi - Alors ce matin tu m'insulte de salope, ensuite tu me traite de pute auprès de mon frère pour ensuite lui démonter la tronche ?!

Matthew - Avant toi, aucune fille m'avait parler comme ça, c'est marrant.

Moi - Y'a que toi qui ris Parker.

Matthew - T'sais t'es une des rares filles qui s'oppose à moi. T'es même la première.

Moi - Mais le truc que t'as pas encore compris c'est que j'm'en bats totalement les couilles Parker.

Matthew - Putain mais t'as vu comment tu manques de respect ?!

Moi - Tu t'attaques encore une seule fois à mon frère, et j'te fais la peau Parker.

Matthew - Ohh c'est mignon elle défend son grand frère ! Il a pas les couilles pour se défendre tout seul hein ?

Je lui mis une gifle. Il l'avait bien mérité.

Moi - T'sais ce que t'es dans le fond !!? Un mec qui pense qu'à sa gueule, un mec qui pense qu'il peut avoir tout ce qu'il veut quand il veut, un mec qui respecte pas les filles, qui se fou des principes et qui respecte rien. Tu mérites même pas qu'on vienne te parler comme quelqu'un de civilisé. Tu ne mérite que la solitude. T'es une ordure Parker. Rien que ça, dis-je en repartant vers la fête.
Il était bouche bée. Il ne bougeait plus, ne disait plus rien.
Bien jouée. Je sais.

Point de vue Matthew

Putain. Quand elle dit ces dernières paroles, mon sang ne fit qu'un tour.

Cette fille était.. Elle me fascinait. C'était la première fille qui me tenait tête. D'habitude, il suffit que je fasse mon petit numéro de charmeur pour avoir la fille en face de moi dans mon lit. Elles y passaient toutes. Mais. Anna. Elle me tenait tête et j'adorais ça. Et puis.. Elle est dotée d'une intelligence extra. Elle a su m'analyser en moins de deux. Elle m'a cité une petite partie de mes défauts, sans hésitation, sans aucune faute.
Tu t'entends parler Matt ?!
Elle avait raison. J'avais l'impression que cette fille connaissait déjà tout de moi, sans que je ne connaisse rien d'elle, à part l'amertume mélancolique de ses beaux yeux gris.