La conspiration

Chapitre 2

Comme prévu, je suis chez Guillaume pour que nous puissions discuter.
- Salut Guillaume. ? Ça va. ?
- Oui Caroline. Et toi ça va. ?
- Oui Guillaume. Comment vont les cours à l'université ?
- Je m'en sors.Et toi. ?
- ça va aussi de mon côté. Euuuuh.tu as une minute. ? J'ai un sujet sur lequel nous devons échanger.
- okay.J'allais sortir mais comme c'est toi je vais t'écouter.
- Merci Guillaume. J'étais ici il y a deux semaines.
- Oui Caroline ma mère me l'a dit.
- Elle m'a aussi dit quelque chose de particulier.
- Oui je sais.
- Dis moi Guillaume est ce que c'est vrai. ?
Guillaume se tut gêné.
'- Parle Guillaume , je suis venue ici pour qu'on en discute.
Guillaume m'expliqua que depuis trois ans que nous sommes des amis,il m'aimait en secret. la solidarité dont je faisais preuve à l'égard de sa famille a considérablement accru ce sentiment.Mais il s'est gardé de me l'avouer parce que non seulement cela aurait été ridicule vu sa pauvreté extrême,mais aussi je l'aurai mal pris. Alors il s'est promis de travailler dur et un jour d'avoir un bon boulot pour être digne de moi.Aussi,il priait ardemment pour qu'avant ce moment, je ne sois déjà mariée.
J'accueillis cette déclaration de Guillaume avec plaisir . Pour ma part,je lui avouai que je l'aimais aussi en secret mais je ne voulais pas qu'il le prenne mal et aussi je craignais la réaction de mes parents.
Puisque nos sentiments étaient réciproques,c'est de commun accord que nous décidons d'essayer une relation. Guillaume me fit un bisou sur la joue en signe de contentement et je repartis chez moi.
C'est ainsi que l'aventure commença. Je n'ai jamais vécu une histoire d'amour même si je ne suis plus vierge.En effet, il y a deux ans, curieuse de découvrir la sexualité, j'avais proposé moi même à Jérôme, le fils au meilleur ami de mon père de me dépuceler et ce fut fait.
Au début de mon idylle avec Guillaume, nous nous gardions d'y impliquer les relations charnelles. Nous avons privilégié le fait de mieux nous connaître car jusqu'à présent, nous étions juste amis.
Rapidement, l'amour commença à nous emballer. Maman Guy et Anna étaient contentes pour nous. Pour ce qui est de mes parents, nous avions convenu de garder la relation secrète jusqu'à ce que Guillaume finisse ses études et ait une bonne situation.
Mais à partir de ma deuxième année à l'université, ma mère commença à me faire des exigences.
- Caroline, si tu as un homme dans ta vie dis le moi. Je suis ta mère et tu es déjà grande.C'est maintenant qu'il te faut un fiancé que tu pourras épouser à la fin de tes études.
Elle me mettait tellement de pression qu'un jour je lui parlai de Guillaume.
- quel Guillaume. ? Ton ami qui vient te voir ici. ?
- Oui maman., c'est lui.
Ma mère secoua la tête, battit une main dans l'autre et s'écria.
- tu vas bien Caroline. ? Le gars qui porte des haillons et des chaussures de l'époque de Louis quatorze pour te voir là. ? Dans tout ce pays., c'est celui que tu as vu.? Eh Caro ! Les hommes sont finis.?
Calmement mais fermement, j'expliquai à ma mère que je l'aimais.Il était pauvre aujourd'hui mais il étudie et il a de l'avenir.
Ma mère maintenant très en colère m'administra une singlante paire de gifles.
- ça c'est pour te faire revenir sur terre, me dit-elle. Dès ce jour, les déboires avec mes parents ont commencé. Un jour, Guillaume me rendit visite et ma mère l'arrosa avec un seau d'eau.La situation était très tendue à la maison, toute ma famille était contre moi parce que j'avais choisi un pauvrard.
Curieusement, cette situation d'adversité renforca notre amour. Nous nous découvrons une réelle attirance mutuelle.Bref, l'amour battait son plein.
A cause de Guillaume, mes parents me coupèrent mon argent de poche et autres nécessités. Je devais maintenant marcher pour me rendre à l'université car l'argent pour le taxi m'a été coupé. Guillaume avec sa petite bourse me dépannait quelques fois mais c'était insuffisant. Pour résumer, je payais le prix fort pour cet amour mais je supportais. Un jour, Guillaume voyant mon affliction me promit de se battre pour devenir quelqu'un, je devais juste être patiente.
Nous n'avons toujours pas de relations sexuelles. D'ailleurs, où aurions-nous pu l'avoir.? Dans la cabane Où vivaient sa mère et sa soeur.? Cette situation fit que très souvent nous restions sur la cour pour échanger Où nous nous rendons à la plage.
Toutes mes amies à l'époque me traitaient d'idiote et se moquaient de mon choix.
Un jour, Arlette, ma meilleure amie me dit qu'elle allait cesser de me fréquenter si je persistais à sortir avec un malheureux. Et effectivement., voyant que je m'obstinais, elle mit un terme à notre amitié datant pourtant de nombreuses années.
À la maison, les menaces continuèrent et bientôt j'étais interdite de sortie si ce n'est de me rendre à l'université ou à l'église. Et mon père lui même se chargea de m'y emmener.
A suivre...

#SweetLemon🍋❤