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  "Quand le bonheur te sourit ne te livre pas à une joie excessive, le malheur n'est jamais très loin."

  As Salem WAleykoum, je me présente. Je m'appelle Ibtissem, j'ai 20 ans. Je suis d'origine Algérienne du côté de ma mère et Égyptienne de mon père.Mon père que je n'ai connu que cinq ans. Il est décédé d'un cancer quand j'étais encore toute petite, Allah ya Rahmo, je sais qu'il veille sur moi de là haut. La nuit, je regarde souvent le ciel et je sais qu'il est l'étoile la plus brillante et la plus belle.
   Je suis enfant unique. J'habite dans une cité basique avec ma mère,Nour . Elle porte très bien son prénom. Nour, « la lumière », la lumière de ma vie. Nous ne sommes pas riche, mais nous réussissons à nous en sortir depuis que j'ai trouvé un petit boulot en tant que vendeuse dans le prête-à-porter Al Hamdoulilah. Ce n'est pas réellement ce que je veux faire mais ma Maman commence à être fatiguée et elle ne peut plus travailler pour nous deux. Elle est femme de ménage.
   À côté du travail, je continue mes études, seule. J'emprunte des livres à la bibliothèque, des livres sur la médecine, l'économie, le droit. Je lis de  tout et je suis des cours sur Internet en espérant trouver ma voie, ceux pour quoi je suis vraiment faite,In Cha Allah.

  9h30, j'ouvre les yeux, la pluie battante contre la fenêtre m'a réveillé, je suis épuisée. La veille,j'ai du faire l'inventaire de la boutique avec la chef d'équipe, et une fois fini,je me suis retrouvé coincée dans les embouteillages du périphérique. Je suis arrivée à 23h00, je me suis démaquillé et j'ai même pas le souvenir de m'être mise en pyj', je me suis allongé et j'ai sombré dans un sommeil lourd et sans rêves.
  Je prends mon téléphone, pour voir mes notifications, c'est alors que je reçois un message de ma meilleure amie, Irem.
  Irem a 22 ans, elle est turque de ses deux parents, heureusement pour elle, elle vit de façon aisée et ne manque de rien, grâce à Dieu. Je la connais depuis toute petite. C'est une fille d'une extrême gentillesse et est très belle. C'est l'une de mes seules amies,j'en ai peu,car contrairement aux autres filles de mon âge, je suis assez casanière, je ne sors pas beaucoup.

« As Salam Waleykoum , comment tu va ? Il faudrait qu'on se voit, j'ai des choses à te raconter. Est ce qu'on pourrait se voir ce midi pour manger tacos,avant que tu prennes ton service ? Passe le bonjour à ta maman pour moi »

Irem, qui veut me voir avant midi? Alors qu'elle n'est jamais levée avant 15h00? Ça veut dire que c'est vraiment important, je réponds dans la seconde.

« WAleykoum Salem, avec plaisir, je me prépare et j'arrive»

Ni une, ni deux, je saute de mon lit pour me préparer. Une fois prête, je passe à la cuisine prendre mon petit déjeuner. Ma maman est à table et est entrain de manger, je l'embrasse sur le front.

"Maman-As Salem WAleykoum Benti, comment ça va ?
Moi- WAleykoum Salem, ça va Al hamdoulilah et toi ?
Maman- Ça va.
Moi- T'es sûre que ça va Maman? T'as l'air fatiguée, j'aime pas ça.
Maman- Mais oui, c'est juste que j'ai fais des ménages très tôt ce matin, et j'ai encore un service ce soir, à 21h00.
Moi-Hmm... Promets moi de te reposer avant ton service.
Maman- Promis, ma fille."

  Une fois mon café avalé, je mets mes chaussures, prends mon sac, mes clés de voiture et je descends. En bas je croise les grands du quartier, ils ne me parle pas, je ne leur adresse pas la parole, ça me va très bien. Je monte en voiture et démarre prudemment. La pluie torrentielle rends la route extrêmement glissante. C'est sur un fond de PNL et avec le bruit des gouttes sur la carcasse de ma voiture que je rejoins Irem.

À suivre...
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Ibtissem: Aucune chance ne s'annonce, aucun malheur ne préviens.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant