Little White lies.

Extase et deception.

- Wow...dis-je

J'étais vraiment dans les vapes. C'est tellement...beau. C'est majestueux, extraordinaire, superbe. J'en suis époustouflé. C'est bien plus beau en vrai qu'en photo, croyez-moi. C'est tellement, tellement grand. Comment as-t'il pu se payer tout ce luxe? Au dernière nouvelle, mon père était un alcoolique pure et dur. Ça a peut être pas changer? Peut être que si. Qui sait?

- Sa maison est magnifique, laissa échapper ma mère. Il la mérite pas.

- Moi aussi je la trouve très belle, fit Bastien.

- Tu est sûre que c'est à lui, ce château?

- Je pense...

Nous voyons une femme sortir de la grande maison et venir à notre voiture. Elle était blonde et mince. Parfaite.

- Bonjour! Est ce que je peux faire quelque chose pour vous?

- Oui, nous cherchons la maison de Mr. Maine?

- Ah! Niaaaall! Mon chéri!

Un garçon de mon âge sorti à son tour de la maison et se baissa au niveau de la fenêtre.

- Vous chercher Mr. Maine?

- Oui.

Il me sourit. Il était si adorable. Vraiment beau. Si j'avais pas de copain peut être que...STOP. Qu'est ce qui se passe? Rébécca Maine, arrête de penser à cela tout de suite.

- Ok, vous continuez tout droit et ça va être la première rue à gauche, la maison bleu.

- D'accord, merci! Je croyais qu'il vivait ici.

- Ouais,ça arrive toujours. Il n'habite plus ici depuis un mois.

- Donc pas longtemps. C'est correct, merci pour votre aide!

- Hey...c'est quoi ton prénom?

- Rébécca.

- Alors à plus, Rébécca.

Je souris à mon tour tandis que Bastien me dévisageait. Rohlala c'est bon....pas besoin de faire un drame parce que je parle avec un garçon plutôt mignon! Euh...NON! Il n'est pas mignon du tout.

Finalement, ma mère trouva rapidement la maison bleu dont Niall nous avait parler. Elle était de grosseur moyenne avec quelques fleurs dans le jardin. Puis, il y avait un grand balcon qui faisait le contour de la maison. Sur la façade, on pouvait apercevoir deux grandes fenêtre. C'était adorable. Simple, mais adorable quand même. Je me demande s'il a une femme. Sûrement pas. Qui voudrait d'un homme comme lui? Évidemment, c'est moi qui devra le côtoyer chaque jour. L'enfer, je vous dit. J'ai l'habitude d'être dans le calme, la sérénités et le respect. Chez moi, il y a beaucoup de règle. Il faut être poli, avoir du respect, bien faire ses devoirs, écouter la télévision seulement trois heure par jour, ne pas manger la bouche ouverte, etc. Bref, tout doit être parfait. Ce n'est pas si sûre que cela quand on y est habituer. Je dirais même que la vie est bien plus simple comme cela. De plus, j'ai plus de chance d'entrée à l'université avec des bonnes notes et un comportement exemplaire. Je n'ai pas énormément d'amis non plus. Bastien me suffit amplement. À quoi servent les amis, honnêtement? Si je veux me confier je peux en parler à ma mère, ou encore à mon psy. Si je veux m'amuser? Je vais chez ma cousine ou j'invite mon copain à la maison. Rien de plus simple, je vous dit.

- Ah. C'est chez lui, lança ma mère soudainement, brisant le silence qui régnait dans la voiture durant un bon bout de temps.

- Oui...

- Jimagine qu'il est temps de se dire Au Revoir, becca? me demanda Bastien.

- J'imagine...je t'aime, tu vas me manquer.

- Et je t'aime encore plus, mon ange. Tu m'appelleras tout les soirs, hein?

- Bien sûre.

Il soupira bruyamment

- Okay. Je t'aime.

- Je t'aime aussi, Bastien Salman.

Il m'embrassa tendrement et je le seras plus fort. Il va me manquer, plus que je le pensais. Quand je pénètrerais dans cette maison, ma vie sera un grand vide. Sans Bastien et ma mère, je ne saurai plus quoi faire. Ce sont eux mes guides. Ceux qui m'aident à prendre les bonnes décision et à traverser les épreuves difficile. Que vais-je faire dans eux? Je n'en ai aucune idée. Ma mère s'approcha de mon visage et me donna un baiser sur le front. Une larme s'échappa de mon œil gauche. Puis une autre, et une autre, etc.

- Ne pleure pas ma puce. Tu nous appèleras et nous garderons contact. Je viendrai même te voir, quand j'aurai le temp! Et toi aussi j'espère. Je t'aime et oublie pas que moi et Bastien seront toujours près de toi, quand tu en aura besoin. Tu n'as qu'à nous appeler. Je t'aime, chérie.

- Je...je vous aimes. Je t'aime...maman. Faites Att..attention à vous.

- Promis. Allez, va...

Je sortis de la voiture et me dirigea dans l'allée qui mènent à la maison bleu. Celle dans laquelle je vivrai pendant au moin un an. Celle ou habite mon père, le monstre qui s'incruste dans la plupart de mes cauchemars. Lui. Christian Maine. Mon père.!