Chapitre 8

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Je me promenais, dans ce jardin. Les passants riaient, les moteurs des bécanes alentoures grondaient tandis que l'atmosphère semblait étrange.

J'avançais, ne sachant où me diriger. J'étais guidée par une chose plus puissante que ma simple volontée, songeant à ces trois croissants qui avaient illuminé la noirceur d'une nuit.

Je passais près d'un érable lorsqu'une chaleur familière m'envahie.

Distraite, je frôlai un passant.

Un choc.

Comme un éclair parcourant mon corps, réanimant cette fleur en moi.

Je me retournai, et c'est alors que je reconnu celui que j'avais percuté.

Un regard.

Un appel.

Celui de ses lèvres attrayantes.

Ses yeux parlèrent pour lui.

Nous nous approchâmes.

Un baiser.

Un rêve, ce n'est qu'un rêve.

Rien ne se produit.
Alors, je compris.

- Salut, fit-il, un sourire aux lèvres.

Le temps d'un rêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant