Chapitre 9 : Avant la fête

15 2 0
                                    

Il s'est passé certaines petites choses entre-temps qui ne méritaient pas tout un chapitre sur le sujet. Vincent, mon nouveau et Premier Meilleur-Ami était en couple avec une fille qui s'appelait Justia. Elle était égocentrique, égoïste et fouineuse. Peu de temps après notre discussion entre Vincent et moi et après qu'ils aient fait... "des choses" avec elle, Justia prit son téléphone pour lire nos conversations pendant qu'il était aux toilettes et interprèta très mal nos discussions. Entre les cœurs jaunes qui signifiaient qui pour nous "la force" de notre amitié et qui pour elle était une forme d'amour très explicite, le fait de s'adorer l'un et l'autre, de discuter souvent et aussi à cause de tests sur Pagebook (réseau social) qui montrait que je le connaissais bien mieux qu'elle et que j'étais plus réactif qu'elle. Elle avait fini par être "Folle Jalouse" de moi, jusqu'à m'appeller "Le Connard".

Au début j'avoue que ça m'a inquiété parce que quand je savais "qui" elle était, ce qui n'était pas rassurant, je commençais sérieusement à flipper.
Puis avec le temps j'ai fini par en rigoler et à m'en moquer en me disant que si cela la dérangeait ce serait son problème à elle et non pas à moi si j'étais le plus proche de Vincent.
Je pense toujours qu'au lieu d'être des ennemis on aurait pu être de très bons amis au cas où Vincent aurait eu un quelconque problème et qu'il n'en n'aurait parlé qu'à un seul de nous deux par exemple, mais elle en a voulu autrement...

Quelques temps plus tard on ne pouvait même plus discuter comme on le voulait lui et moi plus de cœurs et plus de comportements explicites dans nos discussions. On n'avait plus le droit de déconner comme on le souhaitait, tout ça parce que "Mademoiselle" était Jalouse et qu'elle fouillait dans son téléphone.

Tous ces problèmes là on fini par me déprimer à un point où je discutais presque plus avec Vincent et que j'attendais seulement qu'il vienne pour Halloween.
Ce qui m'avait le plus des déplu, c'était lorsque sa copine lui avait laissé le choix entre me jeter moi ou la jeter elle, et qu'il avait décidé de ne rien faire.
Moi à sa place je l'aurais jetée elle, pas parce que je ne la supportais plus, mais parce que des copines ou des copains on peut en avoir pleins, mais des amis, même si on les choisi, on supporte mal de les perdre, encore plus quand c'est un Meilleur-Ami. Et si elle lui laissait le choix c'est qu'elle même se serait très bien fichu d'être larguée.
Mais tout ça avait fini pour moi à me faire vraiment réfléchir sur la valeur de notre amitié.

Je comptais lui annoncer que j'étais bisexuel mais j'en voyais plus trop l'intéret vu le comportement que sa copine avait adopté à mon égart. Je voyais même plutôt ça comme un gros risque à prendre.

Il devait donc venir la veille pour dormir la nuit, le lendemain il y aurait eu la fête et le jour d'après il serait reparti dans l'après-midi.
Il arriva donc chez moi à dix-huit heures au lieu de dix-sept heures à causes des embouteillages sur l'autoroute. Je pouvais le croire puisqu'il habitait à l'autre bout de la ville et était passé sur l'autoroute nécessaire pour venir jusqu'à chez moi.

J'étais assis dans ma chambre, sur mon lit, mon ordinateur portable à la main en écrivain des scénarios d'histoires sur un projet que je préparais quand soudain :

[J'entends presque tout ce qu'il se dit depuis ma chambre même si elle est à l'étage.]

(Aboiements des chiens)

Ma mère : 《Jérémy Vincent est arrivé !

- Okay.

- Bonjour ! Vous allez bien ?
(à ma mère)

- Oui ça va, et toi ?

- Ça va, ça va.

- Okay, vas-y il est en haut.

Vie d'AdosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant