Chapitre 28

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Ce matin, j'ai eu du mal à me lever. Je repensais à hier avec Sam ....

Je suis encore un peu sous le choc mais ça peut aller. La première chose que j'ai faite ce matin est de descendre pour aller prendre mon petit- déjeuner. Normalement je ne le fais jamais. J'ai arrêtée de prendre mon chocolat et mes tartines dans la cuisine avec ma mère depuis 4 ans. Il y a plusieurs raison la première c'est que je me lève souvent trop tard. La deuxième est que je préfère prendre quelque chose et l'emporter jusqu'au lycée. La troisième je préfère manger avec mes amis pour ne pas penser au climat de la maison et la dernière est plus compliqué que cela, je l'ai mise en dernière car j'ai du mal en parler, c'est plutôt familial, je vous promets que je vais vous en parler très bientôt.

Bon revenons à nos moutons.

En arrivant dans la cuisine, je suis tombée nez à nez sur ma mère. Elle a été surprise de me voir je pense.

- Salut Chérie ça va ? me dit elle inquiète.

- Oui ça va pourquoi ? dis je.

- Non.....enfin tu es encore en pyjama, et il est tôt et tu viens déjeuner avec moi enfin ça fait si longtemps.... Assieds toi

Toute gênée je m'assieds juste en face d'elle. Vous devez vous dire mais elle est vraiment bizarre d'être gênée à s'asseoir en face de sa mère et à manger avec elle. Et oui vous avez tout à fait raison mais ça fait tellement longtemps que je n'ai pas mangé avec elle.

En mangeant avec elle, cela me rappelle des souvenirs quand j'étais petite. Au fond de moi il y a un nœud qui me dérange. Pendant le repas nous n'avons pas parlé nous nous sommes juste jetée des petits sourires en coin. Ca rappelle des bons souvenirs.

A la fin de manger, je dépose mon bol dans l'évier. Puis je me retourne et je vois ma mère un peu émue. Je me mets devant elle, et j'ouvre grand mes bras, pour lui faire comprendre que j'aimerais un câlin. Elle se lève de sa chaise et on s'enlace toutes les deux. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas prisent dans les bras.

Puis dans son oreille je lui dit :

- Je t'aime maman ! dis émue aussi.

Elle mets ses mains sur mes joues et me reprends dans ses bras et elle me dit :

- Je t'aime aussi chérie.

Je me suis rendu compte ce matin qu'une mère est très importante. Et je me dit que j'aurais du être plus proche d'elle pendant ses années. Je m'en veux. Mais maintenant il faut penser à l'avenir, il faut avancer et se souder les coudes. 

Mon  meilleur amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant