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Peter sentit une brise fraîche balayer son visage. Il observait attentivement les végétations,les femmes qui revenaient des champs,les enfants nus qui couraient dans toute la concession sans jamais ressentir de honte. Malgré le statut de sa famille,Ariette Ikankov,sa grand mère,ne s'était jamais sentit à sa place,dans tous ces galats,soirées mondaines,...Alors,quand elle a eu l'occasion,pour sa retraite,elle se réfugia dans ce petit village,éloigné du monde et de toute modernité. Ariette se faisait passait pour une pauvre femme dans cet endroit,lui avait dit son assistante,Léïla.
Habillé en costard hors de prix,accompagné d'un visage impénétrable,Peter s'approcha d'une vieille femme pour demander son chemin.

-Excusez-moi madame,pourrais je savoir où se trouve la maison d'Ariette Ikankov,dit il de sa voix roque

La femme jetta la laine qu'elle tricotait,et se fondit en larmes

-Elle était tellement gentille,pleura de plus belle la vielle femme en cachant son visage entre ses mains fripées

Peter la dévisagea ne sachant pas comment réagir. Dans son monde,les pleurs étaient considérés comme une perte de temps,qui ne résolvaient jamais rien. Ne sachant pas quoi faire,il laissa la vielle dame et se dirigea vers une maison où les villageois pleuraient.
Arrivé près de la maison,les villageois stopperent leurs pleurs pour faire face à cet homme imposant,qui ne leur inspiraient aucune confiance.

-Qu'est ce que vous voulez encore!! Nous voler le peu de récoltes que nous avons!! S'écria un homme dans la foule

-Vous n'avez donc aucun honneur,nous sommes en deuil! Dit une vieille femme en pleurs

-Je ne suis pas ici pour vos récoltes,la femme qui est morte était de...ma famille,dit il en dévisageant toutes ces personnes

Un homme âgé,sortit de la foule et l'invita à le suivre dans une cabane plus grande que celle de sa grand mère. Il n'arrivait toujours pas à comprendre,comment elle avait put vivre dans ces conditions alors que toute leur famille roulait sur l'or.

-Toutes mes condoléances monsieur,dit l'homme,le faisant sortir de ces pensées

-Merci,...pareillement,dit il avec hésitation

-Je ne vais pas tournait autour du pot,monsieur,j'étais le seule personne dans le village à connaître la véritable identité de votre grand-mère

Le chef du village,se dit sûrement Peter

-Votre grand-mère saviez que vous viendrai,donc,dans son lit de mort elle a laissait cette lettre pour vous.dit l'homme en lui tendant un papier mal plié. Elle n'avait aucun autre bien que sa petite cabane. Les offices se feront c'est après midi. Je vous prie de lire la lettre avant de venir aux obsèques. Dit il sortant par la petite porte 

Peter se sentait étourdi,c'est qui ne lui arrivait jamais. Il avait toujours été très proche de sa grand mère, jusqu'à ce qu'elle parte sans aucune explication à ses 15ans. Ça faisait 14ans,qu'elle ne l'avait pas revu. Et la dernière fois,qu'il la verrait ça serai dans un cercueil. Il refoula ses larmes et deplia le papier

Mon cher,petit fils,je sais que j'ai fais preuve d'égoïsme en m'échappant sans prévenir personne,te laissant,orphelin à la merci de personnes égoïstes. Et je te demande infiniment de me pardonner. J'espère juste que tu vas bien et que tu es devenu un grand homme honnête. Dans mon lit de mort je ne te demanderai qu'une seule chose. Elle s'appelle Marise,je l'ai recueillit à l'âge de 3ans quand sa mère est morte. C'est une très belle et talentueuse jeune fille à présent. Prends soin d'elle,aide là,emmene la à l'université. Je veux juste son bonheur et le tien.

Affectueusement ta mamie.

Si cette "Marise" n'avait pas fait irruption dans la lettre,Peter aurait peut être put verser une ou deux larmes. Lui,l'éternel solitaire devait maintenant prendre soin d'une petite fille! Ça c'était hors de question.
Il sortit de la cabane la main tenant fermement le papier,dans une poigne ferme,avec l'intention d'aller demander des explications au chef du village. Dans son élan,il ne remarqua pas la jeune fille ,avec des légumes sur sa tête et de ses bras. La jeune fille fit tomber ces légumes.

-Vous auriez put faire attention,petite maladroite,dit il en epoussetannt son costard

-un "excusez moi"n'aurait pas été de refus! Cria la jeune fille en lui jetant son sac de légumes

Peter s'apprêtait à déverser tous le flot d'insultes qui montaient en lui,quand,la jeune fille lui fit face. Elle était d'une beauté à couper le souffle! Des cheveux bruns,qui étaient retenu en queue-de-cheval,un teint lisse comme de la soie,une bouche en coeur qui étirait un rictus de colère,les yeux sûrement rougies parce qu'elle venait de pleurer. Peter en perdit les mots.

- Faites attention la prochaine fois,dit il simplement de sa voix forte en cherchant de vue le chef du village encore troublée par cette jeune fille.

-C'est quoi cette histoire!! Cria-t-il en lui jetant le papier

-Je vois que vous avez eu connaissance de la dernière volonté de la votre grand-mère,dit il en souriant

-Je suis...,il fit interrompu par une poule,qui montait sur sa jambe. Oooooh mon Dieu,c'est quoi cet endroit!!cria t-il de plus bel

Le chef rigola à gorge déployé

-Je disais,je suis un homme très occupé,avec beaucoup de responsabilité,je n'ai ni le temps,ni l'envie de m'occuper d'une gamine!! Dit il la voix menaçante

-Marise à 19ans,elle n'est plus une gamine comme vous le dites

-Et si c'est une grande fille,comme vous le prétendez,pourquoi ne reste t-elle pas ici

-Voyez vous monsieur Ikankov,Marise,est la seule jeune fille a savoir lire,écrire et compter,tous ça,grâce à votre grand mère bien sûr. Ça serai du gâchis pour une fille aussi intelligente,de ne pas faire d'études

Peter se sentit obligeait d'accepter non par peine pour cette jeune fille mais parce que ce fut le dernier souhait de sa défunte grand mère.

SI SEULEMENT...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant