Peut-être aurais je dû refuser cette dernière volonté,et m'en aller à la minute dans mon jet pour la Russie et vaguer à mes occupations habituelles,pensa Peter en avançant vers la cabane de sa grand-mère pour retrouver cette "Marise" et s'en aller de cette endroit lugubre.
Les obsèques se sont déroulés en moins de 30min,tout était fait avec hâte dans cet endroit. Il n'avait versé aucune larmes,ce qui surprit tous les villageois présents. Mais il n'en avait que faire. Arrivé devant la cabane,il aperçut une jeune fille dans le noir-Marise? Dit il avec hésitation
-Vous êtes sûrement le petit fils de Madame Ariette et le monsieur que j'ai balancé mes légumes,dit elle d'une voix fine
Peter reconnut immédiatement cette voix cristalline qui lui procura un frisson
-C'est vous la jeune fille des légumes? Dit il avec surprise
Elle le fit face,le teint rougit par les larmes.
-Ne vous sentez pas obligé de m'emmener par pitié,je peux bien rester ici. Dit elle en passant sa main dans ses cheveux
-Je ne le fais pas par pitié pour vous,mais pour respecter la volonté de ma défunte grand mère!! Je tiens à mettre ce détail au clair dès maintenant
-Excusez-moi de me méfier,mais un homme qui ne verse aucune larmes et ne montre aucune peine pendant les obsèques de sa grand mère,n'est pas très facile à cerner!!
- On ne montres pas nos sentiments de le même manière,Mademoiselle,dit-il d'une voix menaçante,c'est qui fit trembler Marise
Au grand jamais elle n'avait vu un homme aussi imposant et beau à la fois. Ses yeux semblaient être tirés de fatigue mais il n'en demeurait pas moins magnifique.
2semaines,avant la morte d'Ariette,cette dernière lui avait fait par de son projet. Au début elle s'y était fermement opposée. Aller dans un pays inconnu et avec un inconnu? Alors là,Jamais!! Mais dans ses dernières minutes,elle lui avait fait la promesse de faire ses études et de devenir une grande femme responsable.
Mais face à cet homme aussi beau que terrifiant,Marise dût rassembler tous son courage pour l'affronter.Peter la regardait un instant et dit:
-J'ai un gros contrat à signer demain,si vous voulez bien rassembler vos affaires dans moins d'une heure et nous en aller de cet endroit,je vous en serai très reconnaissant,mademoiselle.
Il ne la laissa pas le temps de répliquer qu'il sortit de cette cabane étouffante.
Marise,s'accroupit et ramassa le peu de vêtements qu'elle l'avait et mit le tout dans un petit sachet. Et sortit 5 minutes plus tard.
En sortant elle aperçut Peter qui s'efforçait à trouver du réseau,il était même monter sur un tabouret,en la voyant il manqua de tomber ce qui la fit sourire. Peter ne la regarda pas,mais la reluquait,c'était la première fois,qu'il regardait une femme avec intérêt! Il arrivait même à se demander s'il n'était pas gay.-C'est bon,j'ai tous ce qu'il me faut,dit Marise,en mettant d'un côté de sa tête la gêne qu'elle avait ressentit quand il avait regardé avec autant d'intérêt
-Vous êtes certaine,d'avoir tous prit? Dit Peter en regardant le petit sachet qui pouvait contenir maximum 5 vêtements.
-Je ne suis pas sûr que vous ayez remarqué,mais je vis dans un village et les magasins avec pleins de vêtements et tous le tralala ça n'existe pas ici,dit elle sans jamais ciller
Peter resta bouche bée,non par le discours que venait de tenir la demoiselle,mais par le fait qu'elle puisse lui parler avec autant de facilité en le regardant dans les yeux avec tant de courage,c'est qu'aucune femme,n'avait fait auparavant
-On devra remédier à ça dès notre arrivée,dit il en ne lui laissant pas le temps de répondre,il s'avança vers l'endroit où son jet privé était.
En chemin pour arriver au jet,il avait bien comprit qu'on tenait fermement à Marise,par cette façon de lui dire au revoir,de l'enlacer. Le chef,lui avait confier,quelques heures plus tôt que Marise était "l'espoir" de ce village pratiquement inconnu.
Arrivée au jet,Marise dévisagea l'engin-Je ne monterai pas dans cet oiseau,je suis désolé, dit elle en reculant
Pour la première fois depuis dès année,Peter esquissa un sourire. Elle avait beau être instruite par Ariette,elle restait la petite villageoise qui n'avait jamais quittée son petit village
-Un oiseau? Demanda t-il avec un rictus moqueur au coin des lèvres
-Moquez vous comme vous voudrez,mais je ne monterais pas dans cette chose!! Dit elle fermement
Peter s'avança vers elle,et la prit sur son dos pour l'emmener à l'intérieur du jet
-Lâchez moi!! Espéce de sauvage!!! Au vioooool!!! Espèce de!!! Lâchez moi, cria t-elle en lui donnant des coups de pieds dans le ventre . Au lieu de ressentir de la douleur,Peter se demandait comment il allait pour gérer cette jeune femme,qui ne manquait pas de caractère!
Ils entrèrent dans le jet
-Comme vous pouvez le voir,on se trouve dans l'estomac de l'oiseau,voilà tous ce qu'il a ingurgité pendant notre absence,fit il moqueur en présentant le jet
-C'est très drôle,dit elle ironique,tout en admirant l'engin,elle n'avait jamais vu autant de modernité de toute ça vie
-Si vous êtes impressionnée par ça,vous vous évanouirai devant le manoir alors,dit Peter en lui servant un verre de vin
Elle prit le verre,et renversa toute la boisson qu'elle avait avalé sur Peter
-Ooooh excusez-moi!! Je suis tellement maladroite! Mais c'était super amer,dit Marise en prenant un mouchoir et essuyait sa chemise mais ça ne fit qu'en pirer la tâche
-Laissez tomber, et allez vous mettre
-Desolé,encore désolé! Dit elle soucieuse
-Endormez vous,le trajet risque d'être long.
Pendant le sommeil de Marise,il essayait de boucler quelques contrats. Elle n'avait rien de la petite fille qu'il croyait,et était fermement décidé à la protéger contre tous les plays boys de son milieu
Le jet atterrit enfin,au beau milieu de la nuit sur le toit de son manoir. Il entreprit de réveiller Marise
-Marise? Réveillez-vous nous sommes arrivés
- Okay,elle se leva en s'étirant,où sommes nous,demanda t-elle bouche bée devant la vue à couper le souffle qui s'offrait à elle quand elle sortit du jet
-Bienvenue en Russie,Miss Marise.
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SI SEULEMENT...
RomanceSi seulement,Marise,s'était retenue,comme à son habitude. Si seulement elle n'avait pas lancée son sac de légumes à cet homme au regard plus transpercant qu'un coup de poignard. Marise n'aurait sûrement jamais connut l'amour. Peter Ikankov,un millia...