II

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Le lundi suivant, en allant à la fac, il m'arriva que des ennuies, les aléas du quotidien avait pourri toute ma matinée. J'étais donc de mauvaise humeur. J'entrai dans ma classe et m'installai nonchalamment à ma place sur mon siège lorsqu'un bruit de pet retentit dans toute la salle ce qui value les rires de mes camarades qui étaient présent. J'enlevais alors de ma chaise l'arme de ces plaisanteries puériles. Et oui ! Même à la fac les étudiants rigolent encore pour un pauvre coussin péteur. Seulement, je remarquais que Jaewon me regardais tout en rigolant et me lança un regard compatissant. Mon cur allait me lâcher à un moment donné, c'est indéniable. Il avait tellement de charme dans sa façon d'être et son attitude, même son rire presque inaudible était charmant. Il s'approcha de moi et me salua. Ca y est je perdais pied et surtout tout mes moyens. Cette sensation m'était horrible et agréable à la fois. Quel sentiment ambigu !

« _ La surprise sur ton visage était drôle à voir. »

Je ne lui répondis pas. Et il continua :

« _ Pourquoi tu ne parles pas ? Je veux entendre le son de ta voix, je suis sûr quelle est aussi mélodieuse que le bruit des vagues qui s'entrechoquent ou encore mieux que celui du bruissement des feuilles où le vent s'engouffre . »

Après cette intervention, je ne savais ce qui m'avait pris mais j'éclatai de rire à pleins poumons. Jaewon me regarda avec incompréhension :

« _ C'est comme ça que tu fais pour mettre les filles dans ta poche. Tu sais t'as une bonne bouille mais cela ne te correspond vraiment pas.

_ Ah bah tu sais parler. Voilà ! Je t'aime bien t'as l'air chouette et drôle comme fille. »

Je me tus et mis ma main devant ma bouche : je m'étais trop emportée mais je ne pus m'empêcher de sourire face à sa remarque. Savoir que j'étais drôle et que je le touchais un minimum le cur de Jaewon me remplis de joie.

« _ Bon, le cours va bientôt commencer, je t'attends devant la salle à la pause. »

Il repartit s'asseoir à sa place pendant que moi, je restais figer devant ma table, le cur battant. Pourquoi voulait-il rester à la pause avec moi ? Alors que l'on s'est parlé pour la première fois à cette fameuse soirée. Il me paraissait moins froid qu'avant mais cela me plaisait qu'il me parle et s'intéresse à moi. Je suis enfin arrivée à rentrer dans son monde, son entourage : je n'allais pas partir de sitôt. J'en étais contente.

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