Après un discussion fragile au téléphone avec mes parents , l'infirmière Bertille m'informe de leur arrivée.
30 minutes à les attendre, toujours autant éblouie par cette lumière mais l'attention fixée sur la répétions régulières des gouttes d'eau d'un lavabo qui fui.
Une fois les parents présent , j'aperçois Bertille qui prend un air grave , elle prononce quelques mots , s'arrête un instant , leur sert du thé ainsi que des mouchoirs , puis reprend là où elle en était. À la fin de la conversation, mes parents tournent la tête vers moi avec un aire grave. Ma mère s'effondre dans les bras de mon père qui lui a Le regard rempli de peur.
C'est ainsi, durant le cours de M.Drumont qu'on a appris pour la tumeur. Une sorte de boule toxique coincée dans mon cerveau et qui préfère en occuper tout l'espace plutôt que d'en sortir et se balader ailleurs .
Nous sommes directement partis en direction de l'hôpital pour certifier les propos de Bertille. Le peu d'espoir qu'il y avait en nous ,enfin surtout en mes parents étant donné que je ne comprenais pas tout, disparu lorsque le médecin confirma l'hypothèse. C'était le chaos à ce moment, moi je cherchais à me rassurer en esquivant le problème qui était littéralement face à moi, et mes parents , eux étaient partagés entre la souffrance intense et La peur imminente.
