Ralph ?? Mais qu'est-ce qui fous là lui !!! Quand Camerone remarqua ma détresse, il me prit la main et me regarda d'un regard qui dit : « S'il fait quelque chose, je suis là, ne t'inquiète pas ! ». Ralph est juste avant les deux tiers de pierre de feu. Je lâche leurs mains tout doucement, puis m'avance tout doucement vers Ralph. Je suis en colère, mais qu'est-ce qu'il fout là sérieusement !!! Je me retiens de l'insulter...
- Attendez-moi, je vais aller lui parler... Juste deux secondes ! je rajoute activement quand je vois Camerone froncer les sourcils de mécontentement
Je me rapproche de lui tout doucement. J'avançais aussi lentement, comme si Ralph était la mort, ou en tout cas quelqu'un de particulièrement repoussant.
- Qu'est-ce que tu fous là toi ! je lance d'un air de défi et d'un ton plein de reproches
Comme il né répond pas, je décide de laisser tomber. Je fis un signe aux deux autres. Un signe qui dit : « On fais comme s'il n'était pas là... ». Je commence à partir alors qu'il m'attrape le poignet.
- Mais lâche-moi !!
Camerone avança et pris l'autre poignet. Ralph ne bougea pas mais sa poigne était tellement forte que je sentais qu'ils ne voulaient pas me lâcher (Ralph et Camerone ne voulaient pas me lâcher).
- RALPH ! LÂCHE-MOI ! je hurlai. Mais qu'est-ce que t'as à la fin !
- J'm'en fous.
- De quoi ? demande-je soudain pris de court
- J'm'en fous que tu kiffes les filles.
Je le regarde. Mes yeux deviennent humides. Camerone resserre sa poigne sur mon poignet, puis il fait glisser sa main jusqu'à ma main. Je ressers aussi ma poigne. Je le regarde, il me regarde. Ralph interrompt notre échange silencieux.
- Je t'aime. dit-il d'un air indifférent
- Tais-toi et lâche-moi. je ne le regarde pas.
Je tire ma main d'un air assez violent. Ralph n'étant pas près, titube en avant. Il essaye de me retenir en me disant qu'il m'aime et que je suis tout pour lui. Camerone s'arrête et fais un signe muet à Emma. Elle me tend sa main, puis elle me prend dans ses bras. Nous restons collés pendant un petit moment puis nous tournâmes la tête pour voir se qui se passèrent pour Camerone et Ralph.
- Laisse-là. Tu lui as fait du mal. Tu ne fais plus partie de sa vie. Tu n'es que son passé et tu ne sera plus jamais son futur ni son présent.
Entre ses dents, Ralph murmure :
- Ça c'est ce que tu crois... Connard...
- Comment ? demande Camerone qui avait entendu à moitié ce que Ralph avait dit
- Tu me retrouveras. On n'en a pas fini nous deux. Et toi ! On se reverra, et l, c'est MOI qui repartiras avec elle et non toi.
- Va-t'en. Personne ne veut de... dit-il avant d'être coupée par moi
- Attend Cam. Ralph, nous étions amis. Tu m'aimais... Mais, pas moi... Si tu étais venu quand nous préparons mes valises, mon jugement aurait été différent mais maintenant, je te demande de partir. Tu n'es plus mon ami, tu n'es plus rien. BARS-TOI !!!!!
- Chloé...
- Dégage...
Il fit un vague mouvement de tête, puis il disparut dans un tourbillon de sable d'un jaune vif. Emma me lâcha tout doucement. Je sautai au cou de Cam. Puis je pleurai pendit de longues minutes. Emma me regardait d'un air inquiet.
- Bon... passons ces épreuves... J'ai pas envie que vous vous inquiétez pour moi...
- Chloé ??
- Bon, on continue les épreuves ?! On doit se dépêcher...
Je marchai jusqu'au fond de la salle. Quand je remarquai que j'avais traversé les pierres de feu. Je suis si stupéfaite que je criai un petit moment... Je me retournai pour voir la réaction d'Emma et Camerone. Ils étaient stupéfaits ! Emma respira un bon coup avant de réussir à poser un pied sur les pierres de feu. Son visage se calma aussitôt. Elle sourit et fit un signe de la main à Camerone. Un signe qui dit : « C'est bon, tu peux venir ! ». Emma et Camerone me rejoignit. Dès que nous étions tous les trois à l'extrémité de la plateforme. A peine a-t-on eu le temps de nous rendre compte de ce qui s'était passer que nous étions dans une autre plateforme...
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Notre monde
FantasyDes nations, toutes différentes, ont chacune leurs capacités. Une jeune fille, Chloé et un ami, Camerone vont devoir rechercher des reliques car la stabilité du monde repose sur leurs deux épaules. Avec une touche de maux, le monde court à sa perte...