disparition

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Personne ne le savait mais le docteur qui était en charge de Thalia n'était autre que son boss. Elle avait bel et bien était mise en coma artificiel pour faciliter son évacuation, les garçons ne la re-veraient plus jamais. Les jokers devaient la faire disparaître des écrans pour pouvoir la soigner et la garder. 

Thalia n'avait pas son mot à dire, elle était transporter dans tout le pays sans son consentement; de tout manière elle n'avait pas le choix. En rentrant chez les jokers, on accepte toutes leurs conditions quelle quel soient. Elle connaissait tout ce système, plusieurs fois, elle avait dû faire disparaître ses coéquipiers. Personne ne les retrouvaient et c'était mieux comme ça. 


Les garçons étaient partis, ils étaient rentrés chez eux et ne parlaient pas, ils restaient dans le salon, sans parler. Le silence régnait depuis plusieurs heures déjà, aucun mouvement; juste des jeunes réfléchissant à comment faire remonter la pente à leur aîné. Louis avait fini par s'enfermé dans la salle de bain, sous la douche, personne n'entendrait ses pleurs, personne ne l'entendait s'insulter. Thalia l'avait prévenu pourtant, elle lui avait dit qu'il était la source de tous ses problèmes; il n'avait pas voulu y croire et s'était reproché d'elle, encore et encore, la replongeant dans ces tourbillons obscurs, la pigeant à tout jamais. 

La mort l'attendait au bout du chemin, Thalia le savait. Elle n'espérait rien d'autre, elle le voulait; si elle mourait, tout serait fini plus de gang, plus de démons , plus Kyle, plus de tristesse, que de la lumière, du repos et de la tranquillité. Tout ce qu'elle désirait en fait. 

son crops lui faisait mal, elle son sang batte dans ses oreilles; ses doigts de pieds étaient crispés. Elle ouvra un oeil puis le referma immédiatement à cause de la lumière; cette pièce trop éclairé l'éblouissait. Elle retenta et arriva à ouvrir ses deux yeux. Elle était au centre de cette chambre, entourée de machines surveillant son rythme cardiaque et d'autres paramètres médicaux qui lui était plus au moins inconnus. Elle était surveillée,  comme à chaque fois qu'elle finissait à l'hôpital, elle connaissait très bien cette chambre, appartenant aux jokers, ils pouvaient en faire ce qu'ils voulaient, mette ce qu'ils voulaient. Il y avait trois caméras, deux dans la chambre et une dans la salle de bain. Rien ne pouvait être caché. Elle dirigea son regard vers cette caméra face à son lit. Elle débrancha, un par un, les fils reliés à ses bras et son flan gauche, les machines s'affolèrent toutes, les unes après les autres; deux médecins rentrèrent paniqués et alarmés par ces bruits incessants.  

Bizarrement, ils ne furent pas surpris de la voir debout, en train de remettre des vêtements normaux.Ils étaient habitués maintenant, Thalia ne restait jamais dans un hôpital. Jamais. Elle se débrouillait toujours pour sortir, elle avait deux options soit sortir officiellement ou clandestinement, s'échapper, ce qu'elle préférait. 

Elle commençait à se diriger vers la porte lorsque les acclamations des médecins arrivèrent à ses oreilles, elle rebroussa chemins, pour le plus grand plaisir de tous les personnes présentes mais, personne ne la gardait en cage; elle fit un doigt d'honneur à la caméra et sortit rapidement de la chambre, elle courrait dans les couloirs, bousculant les gens, renversant tous se qui pouvait empêcher l'avancée des médecins. Elle n'était pas folle elle savait que ses supérieur l'attendait à l'extérieur, accompagné d'agents plus armés qu'elle et qui la  maîtriseraient rapidement mais elle voulait juste quitter ses médecins. 

Comme prévu, ils étaient là, l'attendant de pieds fermes. Les voitures noires derrière eux la courseraient pendant des heures si elle essayait de s'échapper; elle ne voulait plus courir, ces côtes lui faisait mal, comme sa tête, qui tournait. Elle se posa devant son chef, souriante et fière. 

-Monsieur. 

-Thalia, je pense qu'il est temps pour vous de revenir au QG des entraînements vous attendent. 

-Oui, Monsieur

-En route

C'est à la suite de cet homme qu'elle rentra dans l'habitacle de la voiture. La porte se referma directement après que son deuxième pieds soit rentré. Elle posa ses fesses au milieu de la banquette derrière son chef, entouré comme elle de deux agents. 

-On ne peux pas prendre de risques, tu comprends? 

-Bien sûre, mais je m'échapperais quand même si je le veux, vous le savez aussi? N'est-ce pas? 

Son rire clair raisonnait dans la voiture, il se tourna vers moi et découvrit un sourire tout ce qu'il y a de plus franc et me tendit la main. 

-vous nous aviez manqué Thalia. 

Je lui serrais la main en souriant fièrement et détourna mon regard vers le paysage. Le QG était en dehors de le ville, de loin, il ressemblait à un entrepôt mais nous avions réussi à construire sur plusieurs sous-sols, des dizaines à vrai dire, des bureaux des salles d'entraînements, des chambres pour les membres du gang. Les jokers étaient les plus redoutés et de loin; l'argent qu'ils arrivaient à récupérer était impressionnant, les membres étaient formés des leurs plus jeunes âges. Ils faisaient peur et ce n'était pas pour rien; les entraînements étaient durs, très durs. plusieurs novices mouraient par abandon ou par fautes. Les jokers ne pardonnaient pas et vous ne pouviez pas quitter la famille, Thalia l'avait compris lorsqu'elle avait dû se faire tatouer, leur symbole. Être jokers, c'est pour la vie. 



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⏰ Dernière mise à jour : Sep 04, 2018 ⏰

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Pardonner mais pas oublier {1D}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant