Un cri du coeur.

Misère

Je ne vois que des misères
Je ne sens que des orages
Mais pourquoi c'est ça la terre
Elle ne déchire que les pages
où on écrit pour se plaire
C'est la vie, ici, rien n'est sage.

Le sourire ne vient que rarement,
On ne fait que sortir nos pleures,
Qui coulent sur nos joues soigneusement
Par crainte que ces pluies demeurent.
Même notre corps et notre sang
S'inquiètent sur cette âme qui meurt.

La claire lune et le sombre soleil
Savent tout de ce monde qui noircit
Mais il ne peuvent rien faire, c'est la veille,
C'est la veille d'un siècle sans vie.
L’obscurité jette son sommeil
sur la lumière, ça nous détruit.

Les coffres du passé

Dans les coffres du passé,
je ne sais plus quoi cacher
il n'y a plus du vide ici
tout est plein, tout est rempli.
Dans ces coffres j'ai tout jeté
mes histoires, mon enfance, mes secrets.

Dans les coffres du passé,
dorment mes sombres petits secrets
que je les portais depuis toujours
que je ne les oubliais aucun jour.
Dans ces coffres j'ai tout jeté
mes rêves, mes larmes, mes pensées.

Dans les coffres du passé,
tout est mort : Des anciennes pensées
tout est mouillé par mes larmes.
Un vide rempli de vacarme,
Dans ces coffres j'ai tout jeté
ma vie, mon âme, ma liberté.

L’homme

Qui peut savoir pourquoi on pleure.
Qui peut voir ce que cache le cœur.
Qui peut sentir nos douleurs, nos maux.
Qui peut lire notre histoire par un mot.
L'homme est un océan de chaire
qui cache au fond les secrets des mers.
L'homme est un comme un beau nuage noir
voulant sortir ses pluies le soir.

C'est le monde, c'est notre univers.
C'est le malheur, ce sont nos misères.
On ne peut rien faire face à ce vent,
qui déchire nos sourires en passant.
On ne peut rien faire face au brouillard,
qui nous étouffe, nous les sept milliards.
Tu n'as qu'á mettre ta main dans ma main
et chanter en attendant la fin.