Chapitre 6 L'oganisation

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Je me réveille en sursaut. Un autre de ces stupides cauchemars. Je regarde l'heure. Il est 3h du matin. Je realise aussi que je pleur. 

Je regarde voir si Elliot est dans son lit et il est bel et bien là. Je ne l'ai pas entendu rentrer hier soir. Je me lève et me dirige vers la cuisine. Une fois rentré, je prend un bol de crème glacée, c'est toujours mon meilleur remède après un cauchemar même si j'en avais presque jamais accès.

Même si je vivais dans un des quartiers avec le plus de privilèges, mon père m'empêchait d'en avoir. Une des seules choses qu'il me donnerait comme privilège est d'avoir un petit ami. C'est un des plus rares privilèges.

Honnêtement, je pense que c'est plus pour se débarrasser de moi. Et moi aussi je n'aime pas trop sa compagnie.

Comme tous les exécutants, il était dur, stricte, sans pitié et surtout très contrôlant. Il était dans une des hautes rangées d'exécutants. Vous voyez maintenant pourquoi je les déteste. Ça et le fait que c'est grâce à eux que le gouvernement ne tombe pas. Depuis la révolte de 3000, le gouvernement contrôle tout.

La nourriture, l'éducation, où tu vivras, combien de temps tu peux sortir par jour et même quand tu vas te coucher. Les seules choses qu'ils ne contrôlent pas sont si tu te maries et avec qui, si tu as des enfants, et finalement les arts. Mais bon les arts ne sont pas mon genre. Quand j'y repense, je suis contente que je sois partie de cet enfer. Sans ma mère, c'est à ça que ma vie ressemblait.

Je me retourne et je vois Elliot.

Moi: Que fais-tu ici?

Elliot: Je pourrais te demander la même chose.

Moi: Touché.

Elliot: Je t'ai entendu crier quand je suis rentré. Ça va?

Moi: Oui, ce n'était qu'un stupide cauchemar.

Elliot: Ah d'accord. Tu me passes un bol?

Moi: Et que me donnerais-tu en retour?

Elliot: Rien, ça s'appelle la gentillesse. Tu devrais l'apprendre un jour.

Moi: Regarde celui qui parle! Toi qui ne voulait pas donner ta chambre!

Elliot: Ce n'est pas la même chose! Et je la partage avec toi donc oui j'ai de la gentillesse.

Moi: Pourquoi tu détestes Paul?

Elliot: Qu'est-ce qui te dit que je le déteste?

Moi: Je sais lire les gens et leurs expressions gestuelles très bien. Je sais très bien quand quelqu'un ment et tu as menti quand tu m'as dit que tu ne le détestes pas.

Elliot: C'est une histoire qui va loin et tu ne comprendrais pas.

Moi: Comme tu veux. Moi je vais me recoucher.

*****

Il est maintenant 10h du matin. J'ai réussi à me rendormir. Je dois maintenant rejoindre Paul.

Avant, je décide d'aller voir Axel. Je rentre, comme Axel m'a demandé de faire.

Axel: Tu n'es pas supposé aller finir le tour avec Paul?

Moi: Oui, mais je voulais venir te dire bonjour et bonne journée.

Axel: Merci ma chérie, toi aussi.

Moi: Merci Axel.

Axel: Bon ce n'est pas que je veux que tu partes mais j'ai une rencontre dans 5 minutes.

Moi: Pas grave. On se reparle au souper. Qui sera présent ce soir?

Axel: Seulement moi, Elliot, Paul, Enzo, Nathan et quelques uns de mes amis. Nous ne serons pas beaucoup.

Pour moi, 4 c'est beaucoup, mais pas pour Axel.

Je rejoins Paul et nous passons le reste de la journée ensemble. Cette fois-ci je ne suis pas partie au milieu de la journée. Nous avons visité toutes les autres groupes. Chacun a comme but de rendre les conditions des exécutants très difficiles.

Ils ont chacun leur quartier comme des gangs de rue. Mais tous appartiennent à l'organisation. Il y a aussi quelques combats avec les exécutants mais ça ne fonctionne jamais bien car ils ont toujours beaucoup de renforts. C'est donc à moi de penser à ce qu'on pourrait faire.

Mission gouvernanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant