J'étais assise là, sur cette grande chaise, face à mon cocktail. Téléphone en main, j'hésite à lui envoyer un message. Dure journée. Autour de moi, des personnes pas très lucides se dandinaient. Les filles au centre, les gars autour. De mon index, j'effleure le contour de mon verre, perdant mon regard dedans réfléchissant toujours à l'envoie de mon texto. Au bout d'une quinzaine de minutes, un homme s'assoit en face de moi. Il commande son alcool. Lorsqu'il s'adresse au serveur, je ne peux m'empêcher d'observer cet humain. Il était grand, brun, costaud. Une mâchoire très carrée, très charismatique avec une barbe bien taillé. Pour conclure sa commande, par politesse il lâche un sourire au serveur. Ses dents blanches ressortent dans l'ambiance sombre de ce bar. Il est magnifique. J'aime regarder les gens beaux. Tout à coup, celui ci lève la tête et jette un œil vers moi, je détourne les yeux. Je finis mon verre, range mon téléphone dans mon sac et me lève. Je me dirige vers la sortie, j'ai besoin de prendre l'air, de marcher dans la nuit fraiche. J'allume ma cigarette et prend une bouffée de celle ci. Mes chaussures me font mal, je décide de les enlever et de continuer ma balade pieds nus. J'arrive vers un genre de parc, avec un petit courant d'eau. C'est calme, reposant. Je m'allonge sur l'herbe, il fait frais, il fait bon. Je me saisis de mon téléphone, le déverrouille et ouvre la dernière conversation que j'ai eu avec lui. Je commence à écrire mon message.
- Pourquoi me fuir?
Je sursaute et me relève immédiatement. Je n'avais même pas senti que quelqu'un s'était approché. Dans la faible lueur des lampadaires j'aperçoit l'homme du bar. Je panique un peu mais bizarrement je me sens rassurée face à ce parfait inconnu. Je souris.
- Je peux m'allonger ?
J'acquiesce de la tête l'invitant à ma soirée réflexion.
- Pourquoi m'avoir suivi? Ça fait très psychopathe tout de même, dis je en rigolant.
- J'apprécie et refuse de laisser partir les belles choses, me répond-il.
Je le regarde, sourit. Ses lèvres sont charnues et rouge naturellement. Ça lui rajoute un charme intense. Je ne peux enlever mon regard de celles-ci, les fixant encore et encore, il se mord la lèvre, je sens des palpitations dans tout mon corps. Je coupe cours à ce moment, je relève ma tête vers le ciel, regardant les étoiles.
- William Shakespeare a dit "Ce sont les étoiles, les étoiles tout la haut qui gouvernent nos existences", tu crois que c'est à causes d'elles que tu es là? lui répond-je en ricanant.
Je sens qu'il me regarde.
- Sûrement.
Je tourne mon regard vers lui, fixant de nouveau sa bouche. J'approche mes lèvres des siennes puis m'abandonne à un baiser sauvage. Nos lèvres s'écrasent les unes contre les autres, nos langues se taquinent, du bout de ses doigts, il me caresse la nuque. Ses baisers maintenant se dirigent vers mon cou. Je gémis tellement c'est plaisant. Je glisse mes mains sous t-shirt, pouvant ainsi toucher des abdominaux musclée et une peau douce. Sa bouche lui continue son chemin sur ma poitrine. Il me libère alors de mon t-shirt, je me retrouve en soutien gorge. C'est glauque, on est en dans un lieu public mais c'est encore plus excitant. Ma main touche toujours sa peau, je le griffe légèrement. Je sens qu'il aspire mon cou, je vais me retrouver avec des marques. Je sens que la fermeture éclair de mon jean se baisse. Je sens alors sa main se glisser dans ma culotte. J'en ai les frissons. Il continue de l'embrasser. Tout à coup, on entend des chiens ainsi que des hommes marchaient. On voit des lumières et on en conclu que c'est des lampes torches. Notre présence dans ce parc est interdite mais alors si on nous surprend en train de succomber au sexe, on est mort. Je me rhabille en vitesse et on s'échappe en ninja.Dans les rues on se perd, on danse, on s'aime.
Dans son studio on s'amuse, on rit, soirée parisienne.