En scène

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La vie est comme une pièce de théâtre.

     Car on a tous des choses à cacher. On a tous des secrets un peu trop important pour être révélés. Alors, on enfile un masque pour monter sur scène et paraitre devant nos amis, nos parents mais aussi des inconnus ou de simples connaissances. On joue un rôle pour leur plaire ou pour être quelqu'un d'autre. Voire même échapper à la réalité.

     Puis, on se retire, on retourne dans les coulisses où l'on s'isole. On peut enfin respirer, retirer ce masque qui nous colle à la peau, être nous même. C'est notre seul moment de répit, là où on peut souffler et se reposer. 

     Parfois, le masque reste collé : on s'y est habitué. On est devenu le personnage, on s'est perdu dans son rôle. On ne sait plus qui on est. On est une coquille vide.

     Ensuite on nous rappelle sur scène. Alors on enfile à nouveau notre costume et on continue la pièce.

     C'est toujours la même chose. A chaque acte, chaque scène, chaque réplique : un personnage. Pas toujours le même. Mais jamais très différent.

     Plus on avance dans la pièce, plus on s'améliore et on finit par tromper sa famille, ses amis... même soi ! Bref, tout le monde.

     Tout le monde ? Non. Il y a toujours une personne, cette personne, qui vient nous voir après une scène pour nous aider à relâcher la pression. Cette personne, la seule, qui connait notre vrai visage. Cette personne qui nous guide, comme une boussole. Cette personne qui, dans un éclair de lucidité, nous rappelle qui on est vraiment. Cette personne qui nous aide à retirer ce masque devenu trop encombrant. Cette personne qui nous ressemble, un autre acteur de la pièce qui, comme nous, se cache des spectateurs mais se dévoile à ceux qui jouent sur scène avec lui -parfois des inconnus. Cette personne qui nous voit dans nos moments de faiblesse et nous tend la main. Cette personne qui nous fait confiance et qui reçoit la nôtre en échange. Enfin, cette personne qui nous soutient, notre béquille.

     Mais sitôt remonter sur scène, le costume en place, tout recommence. On joue des émotions, des personnalités des sentiments, des rêves, qui ne nous appartiennent pas. Tout simplement parce qu'on joue un rôle. Et personne ne le sait. Tout est mis en place pour que personne ne le sache.

     Nous n'avons pas le droit à l'erreur, il n'y a pas de retour en arrière possible. Si on se trompe, si on redevient "nous" devant le public, la pièce s'effondre.

     Parfois, on se relève et on continue sous les huées. Parfois, on n'en a pas la force et on quitte la scène définitivement : le spectacle est terminé.

     Le but de tous comédiens est de finir sa pièce. Cela vaut aussi pour nous, acteurs de nos vie. C'est pour ça que l'on s'enferme dans notre personnage jusqu'au salut final. Pour terminer le spectacle correctement. Parce qu'on a peur de se tromper, peur que cela déplaise... ou déçoit.

     Cependant, il arrive que l'on joue notre propre rôle. A partir de là, plus besoin de masque : c'est ce nouveau "nous" qui prend la place jusqu'à ce que les rideaux tombent.

     La tombée de rideaux... Ce moment de délivrance. Le moment est venu pour nous de nous retirer sous les acclamations, la joie et même quelques larmes.

     Le spectacle de notre vie est terminé, on remercie ceux qui nous ont aidé et soutenu, on s'excuse auprès de ceux qu'on laisse et qu'on ne pourra plus aider et on fait nos adieux à cette scène, à ce public, à ces autres comédiens.

     Enfin, les rideaux tombent, on laisse ce tissu nous recouvrir, puis on part rejoindre ceux qui sont partis avant nous, en attendant ceux qui partiront après.



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Bonjour ! Voici un petit os très court. C'est la 1ère fois que j'écris donc n'hésitez pas à me donner votre avis. Toute critique sera prise en compte donc si quelque chose ne vous convient pas ou vous perturbe, faites le moi savoir.

J'ai fait du mieux que j'ai pu mais il est possible que quelques fautes (orthographe, faute de frappes, conjugaison...) aient échappé à ma vigilance.

Je ne suis pas une écrivaine dans l'âme donc je risque de poster que peu de fiction et surement que des courtes.

Cet os représente un peu mon humeur du moment. Dites moi si vous aussi ça vous arrive (si oui je me sentirai moins seule ^^').

J'espère qu'il vous aura plu.

En scèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant