Partie 3

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Jennifer demanda à voir la patronne, la complimenta sur les plats, puis lui donna le poème en main propre. La patronne le lut, et de chaudes larmes se mirent à couler et à rouler sur ses joues, tant ce poème lui avait remonté le moral, elle qui avait de nombreux soucis, de couple notamment. Jennifer et la patronne se serrèrent dans les bras l'une de l'autre. Et puis, Jennifer lui conseilla une chanson, qui, selon elle, collait bien à la période et l'ambiance actuelle : L'arbre du pendu.

Puis, Jennifer reprit sa route vers Fayetteville, dans laquelle, selon Maps, il y aurait un parc avec une partie « forêt » assez étendue pour s'entraîner au tir à l'arc.

Elle trouva assez facilement le Cape Fear Botanical Garden. Elle s'y gara, sortit son arc et ses 548 flèches de sa muscle car, puis se rendit dans la partie forestière du parc. Là, elle tira 8 flèches, qui atteignirent toutes du premier coup leur cible, celle que Jennifer avait déterminée. Là, elle pensa : « Peut-être suis-je née pour être archère ? »

Puis, satisfaite de ce résultat et galvanisée par ce carton plein, elle fit un tir réflexe vers une pomme...

Et là, une bourrasque lui fit manquer sa cible, et la flèche alla se planter dans la hanche d'une femme, Julie Anne, 57 ans, qui cherchait, comme tous les soirs depuis le début des catastrophes, à étoffer ses aptitudes de survie. Jennifer, choquée de sa flèche, accourut vers cette femme qu'elle était sûre de ne jamais avoir vu, mais dont, pourtant, le visage lui semblait familier, la réconforta, et l'aida à se rendre à sa maison, sur Moore Street. Là, elle réconforta Julie Anne, lui parla de ses aptitudes d'infirmière, et prit le nécessaire pour la soigner : cotons, bandage, scotch, alcool médical 90 degrés, aiguille et fil de couture. Elle demanda à Julie Anne son casque de VR. Julie Anne, ayant de plus en plus confiance en Jennifer, lui demanda de l'appeler par son surnom, qu'elle supportait mieux : Julianne.

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