partie 4

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J'ai peur de les faire souffrir y compris ma sœur qui ne se doute absolument de rien.

En moi, la peur a fait place à la nausée. Toute ma vie me remonte à la mémoire et me couvre de honte. Une fois de plus, on dirait que le ciel ne lance tant d'éclat que
pour mieux voir et juger nos actes. Les miracles sont rares, mais réels. Maintenant que je devais y faire face, est-ce que mon destin saura me soutenir? et la voix de Dieu me guider? je n'ai plus à défendre que ma
dignité.

Je vous dirais volontiers ce que je ressens si les mots pouvaient traduire mon drame. Contre moi, un homme s'est ligué, cet homme que j'ai servie et tant de fois sauvé. Dépouillée de tout, isolée, solitaire au milieu de
tant d'hommes, croyant même que j'allais réussir à m'en sortir, j'ai vu des flammes vives me dévorer.
Si vous saviez comme la terre peut être belle, surtout en France, grandiose, majestueux, gorgé de lumière, ouvert comme une fleur aux milles pétales. Mais il a fallu que je tombe sur lui, lui pour qui j'étais prête à tout ,il a juste commis l'irréparable et je
me vengerais, ce passé ne sera plus mien.

Tant de fois j'ai voulu opposé la violence à la
sagesse, la haine à la force de l'amour mais que feriez- vous si vous enfanté un être issu de lien inceste? Par sa faute, ma propre mère n'a jamais voulu de moi, je
porte le deuil d'un père. Il vaut mieux être bâtard qu'un enfant incestueux, un homme sans racines.
Les vrais rivaux ne sont pas veux qu'on pense. Il arrive qu'en idée, un sentiment s'emparent d'une personne et lui enlèvent l'envie d'aimer. On dirait qu'un serpent s'est installé en moi, j'ai comme un trou dans l'âme et le corps me fait mal. Je me sens devenir étrangère à moi même. Cet homme, je l'ai aimé et souvent admiré.
Le cœur d'une femme, on ne le mérite jamais assez, on ne devrait jamais en avoir assez de chercher à le mériter.
Ma décision est prise depuis que je suis
rentrée. Personne ne m'effraie. Je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour laver mon nom. Je ne peux être prisonnière ni d'une fortune ni d'une conception traditionnelle et me marier en faisant semblant de pas souffrir Parce que j'aurais tout l'or du monde et un mari. La richesse pourrit les meilleurs intentions.
Comment y renoncer donc? ai-je fais des études et attendu si longtemps pour rien ?
Comment espérer qu'une conscience transformera mes rapports avec ma sœur et son mari ?
Nos secrets de famille?
Mes propres secrets ?
Il est temps que chacun réponde de ses actes.

La nuit fut très courte car le lendemain je ne me
souvenais même plus si j'ai rêvé ou pas. Je pris vite ma douche et descendit pour le petit déjeuner. Mes parents
y étaient déjà alors je dis bonjour mais il y'a que karim qui me répondit.

Moi: mais voyons Hadjara jusqu'à quand vas tu me faire la tête ?

Hadjara: jusqu'à ce que tu abandonnes ce dont tu as en tête.

Moi: on va pas y revenir car je voudrais te demander quelque chose aujourd'hui qui nous avancera toutes les deux.

Hadjara: ah ouais?

Moi: je voudrais rencontrer enfin ma mère, euh notre mère .

Hadjara: humm!! je ne l'ai pas vue venir celle là.

Moi: et tu t'attendais à quoi exactement ?

Hadjara: que tu me dises par exemple que tu as réfléchis et tu ferais plus ta tête de mule pour te marier enfin du moins envisager un quelconque mariage.

Moi: c'est ça, rêve toujours. Moi je voudrais que tu m'amènes dans ta propre famille du moins notre famille.

Pendant un moment je vis son regard se glacer.

Moi: as-tu vu un fantôme ou quoi? ou j'ai dis un truc qu'il fallait pas ?

Hadjara :tu es folle ma pauvre, tu sais bien qu'on est pas les bienvenus chez nous mais tu voudrais qu'à même rencontrer ta mère? qu'espéres tu donc trouver ?

Moi: j'en ai assez de tous ces mensonges et j'aimerais que la vérité soit déterrer c'est tout.

À suivre...

Mon destin(Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant