My detestable darling.

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Chapitre 1-

Je m'appelle Alix Albertino-Duncan et j'ai 17 ans. Le père de mon père était anglais (d'où le nom "Duncan") et ma mère vient d'Italie ("Albertino"). Moi je suis née en France et aujourd'hui encore, je vis à Paris. Ma meilleure amie s'appelle Sophie et à nous deux, on "gouverne" le lycée Jules Ferry dans le 16ème. Quand je dis que l'on "gouverne", c'est que nous sommes les filles populaires avec lesquelles toutes les filles veulent être amies et tous les garçons veulent sortir. Pourquoi ? Parce qu'on est les plus belles, les plus riches, les mieux habillées...

Je sais que vous me trouvez déjà super snob et arrogante mais en vrai, je ne suis ni l'un ni l'autre. Moi, je suis juste réaliste !

J'ai les yeux gris-vert et les cheveux chateins clair et ondulés. Ma peau est doré par le soleil des plages de St Barth où je passe mes vacances et je suis relativement grande, mince et musclée par le sport. Je fais de la danse classique depuis que j'ai 6 ans et j'adore ça.

Sophie est jolie aussi mais plus réservée. Elle est rousse aux yeux marrons et est plus petite que moi.

Je suis fille unique. Ma mère s'appelle Alessandra et mon père, Eliott.

Voilà! Il me semble que j'en ai fini avec les présentations!

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Dans une demi-heure, nous serons en Grandes Vacances ! Je regarde l'horloge avec impatience et reporte mon attention sur M. Martin, mon prof d'histoire-géo.

"- Ainsi donc, les femmes ont gagné la majorité des droits qu'elles ont aujourd'hui suite à la Seconde Guerre mondiale, grâce à l'influence américaine des Alliés..."

Je soupirais si fort que le prof se tourna vers moi.

"- Ce que je raconte ne vous intéresse pas Mlle. Albertino ?

- En vérité, je m'appelle Albertino-Duncan ! Et non, ça ne m'intéresse pas franchement !

- Je peux savoir pourquoi ? Nous parlons des Droits des femmes tout de même!

- Je dois avouer que le sujet est intéressant mais votre façon d'en parler le rend tout à fait insipide ! Vous êtes d'un ennui... c'est à en mourir !

- Je ne vous permet pas!

- Alors je me le permet à moi-même!"

Je lui fit un grand sourire niais et il me regarda, ahuri. La cloche sonna enfin et je fus la première à sortir, Sophie sur mes talons.

"- Alix, cette fois, tu y es peut-être allée un peu loin...

- Il l'a cherché!

- Je vais dire "oui" pour te faire plaisir, mais je n'en pense pas moins!

- Ce que tu peut être rabat-joie ma pauvre Sophie !"

Elle se mit à rire et me demanda pardon. Je lui fit un gros bisou sur la joue droite et nous repatimes en riant. Je sentis soudain une pression sur mon épaule et me retournait. C'était Geoffroy, un gars de terminale que j'avais accepté  d'embrasser en soirée et qui depuis ne voulais plus me lâcher. Je le regardais un instant. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus... je dois reconnaître qu'il était vraiment pas mal!

"- Qu'est ce que tu veut encore Geoffroy ?

- Il fallait que je te demande quelque chose...

- Vas-y je te donne dix secondes et ne les dépasse pas j'ai des choses plus intéressante à faire que t'écouter me raconter ta vie...

- Tu accepterai de m'accompagner au ciné ce soir? Ils font une rediffusion de Titanic ?

- En clair, tu voudrais qu'on sorte ensemble ?

- Voilà, tu as tout compris!"

Alors j'éclatait de rire et le regardais de haut en bas.

"- Non mais tu es sérieux mon pauvre Jonathan ?

- Moi c'est Geoffroy !

- Oh ça va, on ne va pas jouer sur les mots! Jonathan, Geoffroy, c'est pareille! Tu t'es vu? Comment tu as pu imaginer qu'on sortirait ensemble? Tu penses pas que j'ai mieux à faire?"

Il me regarda désolé et je m'éloignait. Sophie me rattrapa :

"- Tu crois pas que tu y es allée un peu fort cette fois?

- Si mais il n'aurais jamais compris sinon."

Devant le lycée, un BMW noir m'attendais. Je saluait Sophie et entrait :

"- Salut papa!

- Salut ma chérie! Tu vas bien ?

- Parfaitement, on est en vacances ! Bientôt je serais tranquille sur les plages de St Barth à bronzer, un verre de Martini glacé à la main...

- Justement, on doit te parler à ce propos avec ta mère."

Je le regardais, surprise mais ne dis rien.

On ne tarda pas à arriver à notre appartement. Maman nous y attendais. Nous passames à table et ils m'expliquèrent.

"- Chérie, nous avons décidé de partir un an pour nous ressourcer au Brésil. L'air parisien commence à nous être irrespirable et nous voulons nous poser toute l'année prochaine aux abords de Rio de Janeiro dans le calme et la nature.

- Si je comprend bien, on déménage au Brésil ? Moi ça me va!

- En faite, quand je dis "on", c'est ta mère et moi. Toi, tu as un bac à passer l'an prochain et nous voulons que pour cela, tu reste en Europe.

- Du coup je vis être toute seule à Paris pour un an? C'est chouette aussi!

- Non. Nous avons trouvé qu'il serait bien que tu en profite pour progresser en anglais et pour te détacher de la vie parisienne à ton tour. Du coup, on s'est renseigné et nous t'avons fait intégrer l'école française St Anne de Londres et nous t'avons même trouvé un super appartement et une école de danse à proximité !

- Comment?? Il n'est pas question que je quitte Paris pour Londres !

- En faite... tu n'as pas vraiment le choix ma chérie..."

Le problème avec mes parents, c'est que ce sont les seules personnes que je n'ai jamais réussi à manipuler pour obtenir ce que je veux. Je n'ais aucun mal à le faire avec mes camarades de classes, mais avec mes parents c'est différents, je les respecte trop pour ça. J'ai donc hoché la tête et j'ai accepté de me soumettre à leur proposition qui n'en était pas vraiment une.

My detestable darling.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant