Mes parents me conduisirent à l'aéroport dès la fin du mois d'août. J'avais passé l'été à faire mes adieux à Paris et à préparer mes valises. Papa avait déjà fait aménager mon nouvelles appartement à Londres et je n'avais donc pas cinquantes cartons à faire.
Le voyage me sembla interminable mais lorsque finalement l'avion se posa, je vis en face la réalité des faits : j'étais seule, en Angleterre, sans amis ni famille et j'allais devoir y survivre un an. Au fond de moi j'étais complètement découragée mais comme j'étais avant tout Alix Albertino-Duncan, je repris vite mes esprit et partie à la recherche de mon nouveau logement.
Je doit le reconnaitre, c'était magnifique. Une porte en bois massif marquée l'entrée dans un premier hall dallé de pierre irrégulières. La propriétaire de l'immeuble y jouait les concierges derrière un mur en bois couvert de fenêtre. Quand elle me vis, elle s'empressa de venir m'accueillir et m'expliqua que toute sa famille était morte et qu'aujourd'hui, elle cherchait à faire revivre cette immeuble qui fut autrefois la maison de sa famille. Cette dame s'appelait Mary-Kate Templeton, elle avait une bonne soixantaine d'année, les cheveux gris et le dos voûtée. Elle me fit traverser une seconde porte en verre avec des poignées dorées qui donnée sur un second hall, plus grand, au sol de parquet vernis et aux mus blancs. Sur la droite, il y avait son habitation, et sur la gauche se trouvait un salon et le garage qui débouchait de l'autre côté, sur la cour centrale. Nous montames ensuite un imposant escalier empire qui trônait au centre du hall. Au premier étage, il y a avait trois appartements, une grande bibliothèque et une salle de sport. Au second étage, il y a avait la terrasse et une piscine qui pouvait être couvert d'un dôme de verre par temps de pluie.
Je m'empressait de pénétrer dans appartement. Il était magnifique, en couleur clair, bien aménagé, avec un piano et une barre pour m'entraîner à la danse sur le parquet en bois ciré. Dès l'instant où j'eu fini la visite de mon nouveau chez-moi, je me dis que ma vie à Londres ne serait peut-être pas aussi pourrie que je l'avais imaginé.
J'allais sortir pour dîner dans une pizzeria lorsque que Mary-Kate frappa à ma porte. En lui ouvrant, je découvris qu'elle était accompagnée d'une jeune fille de la même taille que moi, tout aussi mince, mais avec des cheveux légèrement plus clairs que les miens et lisses, des yeux bleus ciel, des sourcils relativement épais et plus sombres que ses cheveux, la peau doucement bronzée. Ce visage me disait vraiment quelque chose, je l'avais déjà vu quelque part...
"- Salut, moi c'est Cara, on va être voisines de palier!"
C'était donc cela. Je l'avais vu dans Vogue la semaine dernière.
"- Cara Delevigne va être ma voisine de palier ? C'est ... chouette !
- Ahah! Mary-Kate m'a dit que tu était française?
- Oui! Je m'appelle Alix Albertino-Duncan.
- Un nom à rallonge dis-moi !
- Ouais... J'allais manger une pizza, tu me suis ?
- Carrément! Je meure de faim !"
Melle Templeton nous proposa quand même d'inviter Stacy Greenwage, la troisième locataire.
"- Personnellement, je la trouve insupportable mais on sait jamais, peut être que vois réussirez à la rendre aimable !"
Nous frappâmes donc à la porte de Stacy et nous l'invitâmes à nous suivre, ce à quoi elle répondit :
"- Vous avez rêvé, je ne vais pas vous suivre dans une pizzeria, j'ai une réputation à tenir bande de gamines!"
Je crois que :
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My detestable darling.
FanficAlix vient d'arriver à Londres pour faire sa terminale et améliorer son anglais. Sa vie semble alors rêvée : appartement de luxe, voisine géniale... Mais lorsqu'elle le rencontre, tout va de mal en pis ! Il est terriblement beau et intelligent, mais...